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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:49

LE MONDE CULTURE ET IDEES 

28.05.2012 à 12h23  • Mis à jour le  28.05.2012 à 12h23

Par Propos recueillis par Frédéric Bobin

 
Pour le politologue Sunil Khilnani, l'Inde doit réinventer le capitalisme qui correspond à ses besoins.

 

 Sunil Khilnani, 51 ans, né à Delhi, est l'un des politologues indiens les plus respectés. Son essai sur L'Idée de l'Inde (Fayard, 2005) est devenu un classique. Il est le directeur du King's India Institute au King's College de Londres.

Avec la Chine, l'Inde incarne l'émergence du Sud face à un Occident en crise. Mais ce modèle indien de croissance, vanté comme tel en Europe, commence à susciter des interrogations sur sa pérennité. Pourquoi ?

L'Inde est en train de vivre une transformation qu'ont connue avant elle l'Europe, la Russie et, plus récemment, la Chine, à savoir le passage d'une société agraire à une société industrielle. Mais en Inde cette transition se produit dans un cadre démocratique. C'est unique dans l'histoire de l'humanité. Ailleurs, cette transformation s'est accompagnée de révolutions, de guerres civiles, de conflits majeurs.

Plus de soixante ans après la naissance de la République indienne, notre histoire arrive à un tournant. Nous avons enregistré des succès (système démocratique, croissance économique), mais ces succès posent de nouveaux problèmes : la fantastique croissance de l'économie est mal distribuée et il y a des inégalités entre riches et pauvres, entre Etats de la fédération, entre hommes et femmes. Nous sommes en pleine transition historique, sociale et politique.

Après avoir atteint 9 %, la croissance indienne est en train de se tasser à 6 %. Ce ralentissement suscite de nombreuses critiques, notamment dans les milieux d'affaires. Certains estiment même que la "success story" indienne est derrière nous. Ont-ils raison ?

Je ne pense pas que cette success story soit terminée. Ce qui est vrai, c'est que cette croissance entre dans des eaux incertaines. La période est difficile car nous ne créons pas assez d'emplois. Des millions de jeunes débarquent chaque année sur le marché du travail, mais ils sont insuffisamment formés. Le niveau d'investissement en Inde est trop faible. Il y a là un paradoxe : le capital abonde, mais il n'est pas investi, comme il le devrait, à domicile ; il s'évanouit hors de nos frontières. On peut en retirer une certaine fierté, y voir l'émergence de l'Inde comme un investisseur mondial, mais on peut aussi considérer que ces sorties de capitaux expriment un pessimisme sur l'économie indienne. C'est un clignotant qui doit alerter nos dirigeants parce que cet argent devrait servir les besoins de l'Inde.

Or des obstacles structurels l'en empêchent. Nous souffrons de goulets d'étranglement (infrastructures, ports, aéroports, énergie...) qui découragent l'investissement industriel et freinent la croissance. Le gouvernement peut être critiqué pour de telles carences, mais les milieux d'affaires devraient s'engager davantage pour nouer un dialogue stratégique avec le pouvoir.

L'épuisement du modèle, n'est-ce pas aussi un scepticisme croissant sur le fonctionnement de la démocratie indienne ?

Le risque d'échec est inhérent au projet démocratique : la démocratie est un pari. Je pense néanmoins que l'Inde a les ressources politiques pour régler les problèmes qui se posent à nous. En revanche, je pense que la légitimité du système démocratique risque d'être affaiblie si ces problèmes tardent à être réglés. Déjà, nous voyons des gens descendre dans la rue. En 2011, il y a eu un mouvement animé par Anna Hazare contre la corruption. Dans certaines parties de l'Inde, il y a également des révoltes armées de naxalistes (maoïstes). Et la participation électorale n'est plus aussi aiguë qu'elle l'était dans les années 1990. Il y a le sentiment que le système démocratique ne produit pas des résultats à la hauteur des espérances.

Le thème de l'inégalité devient central. Tout au long de la décennie 1990 et au début des années 2000, la grande question était celle de la religion et du sécularisme. Maintenant, le débat principal tourne autour de l'inégalité. Comment gérer les effets de la croissance économique ? Nous devons réinventer le capitalisme qui correspond aux besoins de l'Inde.

Peut-on réellement dire que le clivage religieux entre la majorité hindoue et la minorité musulmane, qui a pris un tour violent dans les années 1990, a été surmonté ?

Il s'agit d'un argument en vogue mais ce n'est pas aussi simple. La religion peut toujours être exploitée pour diviser les gens. La "politique de l'identité" autour de la religion ou de la caste conserve son importance. Un retour en arrière vers des flambées de violence entre religions ou entre castes n'est pas exclu.

Je pense cependant que la capacité de mobilisation de cette "politique de l'identité" a légèrement décru. De petits signes montrent que la question de la bonne gouvernance pèse de plus en plus dans le comportement des électeurs. La question de l'identité a perdu la centralité qu'elle avait il y a dix ans.

Pourquoi ?

Un premier élément de réponse est la croissance économique. Les gens se focalisent sur l'accès à l'emploi, la formation, la fourniture de services sociaux plutôt que sur des enjeux symboliques - sortir du complexe victimaire et accéder à la fierté.

Un deuxième élément de réponse tient dans l'attitude du Parti du Congrès, revenu au pouvoir en 2004. On peut lui adresser bien des critiques mais sur la question de l'identité, en particulier religieuse, il a calmé le jeu. Il a remis à l'ordre du jour le sécularisme qui avait été affaibli par le précédent gouvernement du Bharatiya Janata Party (BJP, le Parti du peuple indien), issu de la mouvance du nationalisme hindou.

La troisième raison est l'évolution même de ces partis qui avaient jadis mobilisé autour de l'identité. Le Bharatiya Janata Party doit reconnaître qu'un enjeu comme Ayodhya [une ville de l'Etat de l'Uttar Pradesh où la destruction d'une mosquée, en 1992, par des extrémistes hindous avait déclenché des émeutes religieuses à travers l'Inde] n'est plus aussi mobilisateur qu'avant. Le Bahujan Samaj Party (BSP), parti défendant les intouchables, a aussi évolué au point de nouer une alliance avec les brahmanes. Les contraintes électorales ont fini par modérer l'extrémisme de la "politique de l'identité".

Parmi les conséquences de l'émergence de l'Inde, il y a la tension géopolitique avec la Chine. Beaucoup d'Indiens nourrissent une crainte de la Chine, plus développée, plus efficace. Est-ce justifié ?

Il y a en effet une combinaison de crainte, d'envie et d'anxiété. Il y a trente ans, la Chine et l'Inde étaient plus ou moins au même niveau en termes de revenu par habitant. Aujourd'hui, l'écart s'est creusé au profit de la Chine. L'anxiété vient du fait que les Chinois ont pris de l'avance... Mais les Chinois sont maintenant, eux aussi, un peu inquiets face à l'Inde : ils réalisent que cette démocratie indienne folle, désordonnée, anarchique, située juste sous la chaîne himalayenne, est en train d'atteindre un taux de croissance inférieur d'à peine quelques points de pourcentage du leur.

Soudain, l'idée qu'on ne peut pas avoir simultanément la démocratie et la croissance est remise en cause. Ce qu'on appelle le "consensus de Pékin", c'est-à-dire le modèle chinois de développement, s'en trouve affaibli.

Au fond, qu'est-ce qui fait tenir l'Inde ? Comment cette nation peut-elle continuer à exister par-delà de son immense diversité ?

L'Inde est une nation non naturelle. Il n'y a aucune raison pour laquelle l'Inde devrait exister comme nation unie. Dès le lendemain de sa fondation, en 1947, beaucoup anticipaient d'ailleurs son éclatement. Le projet indien a néanmoins tenu, défiant les prédictions. A mes yeux, ce qui tient l'Inde, ce n'est ni la culture, ni la religion, ni l'ethnie, ni la langue : c'est une croyance partagée en une série de principes politiques. Le projet indien est celui d'une société ouverte, telle qu'elle est exprimée dans notre Constitution de 1950. L'Inde se fonde sur cet engagement politique - le droit reconnu à chacun à mener sa propre vie - et non sur une homogénéité culturelle ou religieuse.

Que reste-t-il aujourd'hui de l'héritage des pères fondateurs, Gandhi et Nehru ?

Ils laissent des valeurs et des institutions qui sont toujours vivantes : la démocratie électorale, la sensibilité à la question de l'inégalité. A l'époque de leur combat, Gandhi et Nehru communiquaient beaucoup sur leur vision. Ils échangeaient énormément avec leurs compatriotes, ce qui a nourri un récit sur l'Inde : d'où elle vient, où elle va.

J'ai bien peur qu'aujourd'hui nos dirigeants peinent à formaliser un tel récit. L'horizon politique s'est comme rétréci, réduit à l'immédiateté des cycles électoraux. C'est un danger pour une nation qui est le produit d'une imagination politique remarquable. Nous risquons de perdre de vue ce qui a uni tant de gens à fonder cette nation moderne unique dans sa diversité.

 

Propos recueillis par Frédéric Bobin

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:47

LE MONDE CULTURE ET IDEES 

28.05.2012 à 12h23  • Mis à jour le  28.05.2012 à 12h23

Par Propos recueillis par Frédéric Bobin

 
Pour le politologue Sunil Khilnani, l'Inde doit réinventer le capitalisme qui correspond à ses besoins.

 

 Sunil Khilnani, 51 ans, né à Delhi, est l'un des politologues indiens les plus respectés. Son essai sur L'Idée de l'Inde (Fayard, 2005) est devenu un classique. Il est le directeur du King's India Institute au King's College de Londres.

Avec la Chine, l'Inde incarne l'émergence du Sud face à un Occident en crise. Mais ce modèle indien de croissance, vanté comme tel en Europe, commence à susciter des interrogations sur sa pérennité. Pourquoi ?

L'Inde est en train de vivre une transformation qu'ont connue avant elle l'Europe, la Russie et, plus récemment, la Chine, à savoir le passage d'une société agraire à une société industrielle. Mais en Inde cette transition se produit dans un cadre démocratique. C'est unique dans l'histoire de l'humanité. Ailleurs, cette transformation s'est accompagnée de révolutions, de guerres civiles, de conflits majeurs.

Plus de soixante ans après la naissance de la République indienne, notre histoire arrive à un tournant. Nous avons enregistré des succès (système démocratique, croissance économique), mais ces succès posent de nouveaux problèmes : la fantastique croissance de l'économie est mal distribuée et il y a des inégalités entre riches et pauvres, entre Etats de la fédération, entre hommes et femmes. Nous sommes en pleine transition historique, sociale et politique.

Après avoir atteint 9 %, la croissance indienne est en train de se tasser à 6 %. Ce ralentissement suscite de nombreuses critiques, notamment dans les milieux d'affaires. Certains estiment même que la "success story" indienne est derrière nous. Ont-ils raison ?

Je ne pense pas que cette success story soit terminée. Ce qui est vrai, c'est que cette croissance entre dans des eaux incertaines. La période est difficile car nous ne créons pas assez d'emplois. Des millions de jeunes débarquent chaque année sur le marché du travail, mais ils sont insuffisamment formés. Le niveau d'investissement en Inde est trop faible. Il y a là un paradoxe : le capital abonde, mais il n'est pas investi, comme il le devrait, à domicile ; il s'évanouit hors de nos frontières. On peut en retirer une certaine fierté, y voir l'émergence de l'Inde comme un investisseur mondial, mais on peut aussi considérer que ces sorties de capitaux expriment un pessimisme sur l'économie indienne. C'est un clignotant qui doit alerter nos dirigeants parce que cet argent devrait servir les besoins de l'Inde.

Or des obstacles structurels l'en empêchent. Nous souffrons de goulets d'étranglement (infrastructures, ports, aéroports, énergie...) qui découragent l'investissement industriel et freinent la croissance. Le gouvernement peut être critiqué pour de telles carences, mais les milieux d'affaires devraient s'engager davantage pour nouer un dialogue stratégique avec le pouvoir.

L'épuisement du modèle, n'est-ce pas aussi un scepticisme croissant sur le fonctionnement de la démocratie indienne ?

Le risque d'échec est inhérent au projet démocratique : la démocratie est un pari. Je pense néanmoins que l'Inde a les ressources politiques pour régler les problèmes qui se posent à nous. En revanche, je pense que la légitimité du système démocratique risque d'être affaiblie si ces problèmes tardent à être réglés. Déjà, nous voyons des gens descendre dans la rue. En 2011, il y a eu un mouvement animé par Anna Hazare contre la corruption. Dans certaines parties de l'Inde, il y a également des révoltes armées de naxalistes (maoïstes). Et la participation électorale n'est plus aussi aiguë qu'elle l'était dans les années 1990. Il y a le sentiment que le système démocratique ne produit pas des résultats à la hauteur des espérances.

Le thème de l'inégalité devient central. Tout au long de la décennie 1990 et au début des années 2000, la grande question était celle de la religion et du sécularisme. Maintenant, le débat principal tourne autour de l'inégalité. Comment gérer les effets de la croissance économique ? Nous devons réinventer le capitalisme qui correspond aux besoins de l'Inde.

Peut-on réellement dire que le clivage religieux entre la majorité hindoue et la minorité musulmane, qui a pris un tour violent dans les années 1990, a été surmonté ?

Il s'agit d'un argument en vogue mais ce n'est pas aussi simple. La religion peut toujours être exploitée pour diviser les gens. La "politique de l'identité" autour de la religion ou de la caste conserve son importance. Un retour en arrière vers des flambées de violence entre religions ou entre castes n'est pas exclu.

Je pense cependant que la capacité de mobilisation de cette "politique de l'identité" a légèrement décru. De petits signes montrent que la question de la bonne gouvernance pèse de plus en plus dans le comportement des électeurs. La question de l'identité a perdu la centralité qu'elle avait il y a dix ans.

Pourquoi ?

Un premier élément de réponse est la croissance économique. Les gens se focalisent sur l'accès à l'emploi, la formation, la fourniture de services sociaux plutôt que sur des enjeux symboliques - sortir du complexe victimaire et accéder à la fierté.

Un deuxième élément de réponse tient dans l'attitude du Parti du Congrès, revenu au pouvoir en 2004. On peut lui adresser bien des critiques mais sur la question de l'identité, en particulier religieuse, il a calmé le jeu. Il a remis à l'ordre du jour le sécularisme qui avait été affaibli par le précédent gouvernement du Bharatiya Janata Party (BJP, le Parti du peuple indien), issu de la mouvance du nationalisme hindou.

La troisième raison est l'évolution même de ces partis qui avaient jadis mobilisé autour de l'identité. Le Bharatiya Janata Party doit reconnaître qu'un enjeu comme Ayodhya [une ville de l'Etat de l'Uttar Pradesh où la destruction d'une mosquée, en 1992, par des extrémistes hindous avait déclenché des émeutes religieuses à travers l'Inde] n'est plus aussi mobilisateur qu'avant. Le Bahujan Samaj Party (BSP), parti défendant les intouchables, a aussi évolué au point de nouer une alliance avec les brahmanes. Les contraintes électorales ont fini par modérer l'extrémisme de la "politique de l'identité".

Parmi les conséquences de l'émergence de l'Inde, il y a la tension géopolitique avec la Chine. Beaucoup d'Indiens nourrissent une crainte de la Chine, plus développée, plus efficace. Est-ce justifié ?

Il y a en effet une combinaison de crainte, d'envie et d'anxiété. Il y a trente ans, la Chine et l'Inde étaient plus ou moins au même niveau en termes de revenu par habitant. Aujourd'hui, l'écart s'est creusé au profit de la Chine. L'anxiété vient du fait que les Chinois ont pris de l'avance... Mais les Chinois sont maintenant, eux aussi, un peu inquiets face à l'Inde : ils réalisent que cette démocratie indienne folle, désordonnée, anarchique, située juste sous la chaîne himalayenne, est en train d'atteindre un taux de croissance inférieur d'à peine quelques points de pourcentage du leur.

Soudain, l'idée qu'on ne peut pas avoir simultanément la démocratie et la croissance est remise en cause. Ce qu'on appelle le "consensus de Pékin", c'est-à-dire le modèle chinois de développement, s'en trouve affaibli.

Au fond, qu'est-ce qui fait tenir l'Inde ? Comment cette nation peut-elle continuer à exister par-delà de son immense diversité ?

L'Inde est une nation non naturelle. Il n'y a aucune raison pour laquelle l'Inde devrait exister comme nation unie. Dès le lendemain de sa fondation, en 1947, beaucoup anticipaient d'ailleurs son éclatement. Le projet indien a néanmoins tenu, défiant les prédictions. A mes yeux, ce qui tient l'Inde, ce n'est ni la culture, ni la religion, ni l'ethnie, ni la langue : c'est une croyance partagée en une série de principes politiques. Le projet indien est celui d'une société ouverte, telle qu'elle est exprimée dans notre Constitution de 1950. L'Inde se fonde sur cet engagement politique - le droit reconnu à chacun à mener sa propre vie - et non sur une homogénéité culturelle ou religieuse.

Que reste-t-il aujourd'hui de l'héritage des pères fondateurs, Gandhi et Nehru ?

Ils laissent des valeurs et des institutions qui sont toujours vivantes : la démocratie électorale, la sensibilité à la question de l'inégalité. A l'époque de leur combat, Gandhi et Nehru communiquaient beaucoup sur leur vision. Ils échangeaient énormément avec leurs compatriotes, ce qui a nourri un récit sur l'Inde : d'où elle vient, où elle va.

J'ai bien peur qu'aujourd'hui nos dirigeants peinent à formaliser un tel récit. L'horizon politique s'est comme rétréci, réduit à l'immédiateté des cycles électoraux. C'est un danger pour une nation qui est le produit d'une imagination politique remarquable. Nous risquons de perdre de vue ce qui a uni tant de gens à fonder cette nation moderne unique dans sa diversité.

 

Propos recueillis par Frédéric Bobin

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:41

Chers amis, chères amies,

Ce Forom 2012 a été une grande réussite. Beaucoup plus de stands et beaucoup de joie en même temps que de sérieux par ce qui les tenaient. Le public semblait très heureux. D'autre part, le public a été plus large que d'habitude. La présentation des stands a aussi augmenté en qualité et même dans certains cas a constitué de petites oeuvres d'art. C'est tout à fait ce que nous cherchons. Il faudrait que ce Forom soit en lui-même, par la décoration des stands, une oeuvre d'art de la pluralité. Merci à ceux qui ont pu prendre le temps d'y oeuvrer. Par ailleurs, les spectacles présentés sont à la hauteur de ce que vous voulons présenter. Enfin, les débats, centrés cette année sur les Forums existants, sur leur fonctionnement, leur signification et leur avenir, en présence de nombreux organisateurs de partout, se sont très bien déroulés et ont été très pédagogiques. L'idée qui en est sortie conforte tout à fait notre position : il faut aller vers une multiplication des Forums un peu partout et toutes les initiatives, même dans les villes les plus petites et avec les moyens les plus réduits, sont nécessaires et porteuses. Chaque manière différente d'organiser apporte aux autres organisateurs. Cette année, la nouveauté fut le Forum de Tananarive (Madagascar), premier Forum non-européen, qui s'est tenu le même jour que le notre et qui augure bien la montée d'autres Forums loin dans le monde. Mais nous avons vu l'intelligence et l'enthousiasme du petit Forum de Castanet Tolosan et nous avons entendu des projets dans le petit village de Saint-Paul Cap-de-Joux. Que de bonnes nouvelles. Au nom du Carrefour Culturel, je vous remercie tous pour cet excellent travail, toute cette intelligence, tout cet enthousiasme, toute cette joie que vous avez mis dans votre participation. 
L'aventure des Forums qui a commencé à Toulouse n'est pas prêt de s'arrêter. Je pense même qu'elle ne s'arrêtera plus jamais et qu'elle s'étendra au monde entier. Merci d'en être les pionniers. 

Claude Sicre
Président du Carrefour Culturel d'Arnaud-Bernard

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 15:06

 

 
 

Parmi les vedettes qui sillonnent la Croisette, Anurag Kashyap a débarqué de manière relativement anonyme. Le réalisateur indien, abonné aux films de séries B dont certains ne sont jamais sortis dans les salles obscure de New Dehli pour cause de violence exacerbée, est venu présenter Gangs of Wasseypur. Son dernier long-métrage, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs par Edouard Waintrop, a la particularité de durer 5h20.

Bande-annonce de Gangs of Wasseypur

"La Croisette, c'est la Mecque des réalisateurs." s'exprimait Kashyap devant la presse avant d'expliquer au Times of India que son film, scindé en deux parties à cause de la longueur, était probablement le plus grand public de ses créations. "Quand les gens vont voir qu'il est pris au festival, ils vont immédiatement penser qu'il est art y alors que c'est probablement le film le plus commercial que j'ai fait." Il revient également sur son séjour à Cannes:

"Si vous recevez un certificat à l'étranger, alors soudainement tout ce que vous faites à domicile est justifié. Dans la société indienne, nous sommes élevés de telle manière que nous faisons ce que nos parents ont fait avant nous. Personne ne s'attend à ce que tu tentes de rompre le status quo. Encore moins dans les films qui ont toujours été traditionnellement contrôlés par une poignée de familles."

Anurag Kashyap n'est pas un débutant. Né en 1972 à Gorakhpur, il raconte sa jeunesse entre les études et ses premiers émois cinématographiques. Il se distingue d'abord comme scénariste de Satya, un néopolar de Ram Gopal Varma, réalisateur prolifique qui bouscule de l'intérieur les codes bollywoodiens, sur une guerre des gans qui déchirent Bombay.

gangs of wasseypur

Son premier long-métrage, Paanch, tourné cinq ans après, est encore interdit en Inde pour des raisons de censure. Apologie de la violence, de la drogue, absence de personnages positifs, Kashyap rompt violemment avec les critères de Bollywood. Ce qui n'empêche pas le film de devenir culte via projections privées et liens torrent de téléchargement.

La reconnaissance vient l'année suivante avec Black Friday, fiction patibulaire et controversée sur les sanglants attentats de Bombay perpétrés en 1993 par Dawood Ibrahim, chef d'une organisation criminelle connue sous le nom de D-Company. La polémique enfle entoure du film dont le sous-titre, "Toutes la vérité sur les évènements", et les scènes de reconstitution font couler beaucoup d'encre.

Le réalisateur enchaîne avec No Smoking, une adaptation de Quitters, Inc de Stephen King tournée jusqu'en Sibérie. Kashyap fait partie d'une nouvelle vague de cinéastes locaux abandonnant les chorégraphies pop et les mélo guimauves pour un aspect réaliste et cru de la société indienne. Il continue de séduire un public de niche avecDev D ou That Girl In Yellow Boots.

fresque kashyap

Comme il le souligne, Gangs of Wasseypur est à ce jour son film le plus ambitieux et le plus ouvertement commercial. Feuilleton épique de cinq heures, réalisé avec 340 acteurs, le film raconte six décennies de l'Inde, de 1941 à 2009, sur fond de vendetta. Dans l'arrière pays, Kashyap raconte le quotidien de plusieurs générations de petits malfrats grossissant les rangs de la mafia locale, sans éducation et obsédés par les stars bollywoodiennes qui les inspirent.

Interrogé par The Hollywood Reporter, le réalisateur indien explique que son film a coûté de l'argent même s'il ne comporte aucune star au générique. "En terme de storytelling et de divertissement, le film n'est pas un grand risque. S'il n'est pas bollywoodien dans ses formes, il l'est dans le fond."

"Cela a été dur de trouver des financements pour faire un film aussi long. J'ai encore un pied à Bollywood, dans l'industrie du mainstream. Mais les nouveaux réalisateurs vont faire beaucoup plus que moi pour changer le cinéma indien parce qu'ils prennent encore plus de risques."

Edouard Waintrop, délégué artistique de la Quinzaine des réalisateursconfiait auMonde "l'émergence d'une couche moyenne urbanisée en Inde qui constitue le public d'élection de ce nouveau cinéma, qui aspire à être populaire tout en cultivant un démarquage auteuriste très net. Ces cinéastes innovent depuis le cœur du système". Av ant de qualifier Gangs of Wasseypur de "coup de foudre."

Toujours dans Le Monde, Charles Tesson, directeur de la Semaine de la critique, et Thierry Frémaux jugeaient le dynamisme du cinéma indien, le premier constatant notamment un "désir très fort qui se manifeste depuis quelques années chez de jeunes réalisateurs de sortir du double carcan de Bollywood et des films villageois. On assiste à la naissance d'un cinéma urbain, novateur, qui ose des choses, sur le plan social et politique."

Anurag Kashyap est aussi présent sur la croisette en temps que co-producteur, par l'intermédiaire de sa société AKFPL, du film Peddlers, sélectionné à la Semaine de la critique et réalisé par son ancien assistant Vasan Bala. Ce film, tourné en vingt-huit jours, raconte deux liaisons parallèles dans les rues de Bombay, sous la forme d'un thriller urbain nerveux. Un troisième ré alisateur indien est à Cannes, Ashim Ahluwalia , sélectionné par Un Certain Regard pour son Miss Lovely.

gangs cannes

Anurag Kahsyap peut aussi se targuer d'être copain avec Danny Boyle. Le réalisateur britannique de Slumdog Millionaire a souvent fait référence au film Black Fridaycomme source d'inspiration. Le prochain film de Kashyap, Bombay Velvet devrait retracer une histoire d'amour dans les années 1960, montrant la ville indienne et sa scène jazz. "C'est un film noir, une fiction inspirée de faits réels. Dans l'esprit, Danny Boyle sera présent sur Bombay Velvet, mais les détails quant à sa participation ne sont pas encore connus."

Gangs of Wasseypur: récit de vengeance mettant aux prises deux gangs d'une ville de province sur six décennies. Wasseypur voit s’opposer trois générations de gangsters héritiers de deux clans. Celui de Shahid Khan qui le premier se lança dans le pillage de trains britanniques contre celui de Ramadhir Singh qui règne sur la ville.

http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/21/festival-de-cannes-gangs-of-wasseypur-thrille-polar-inde_n_1532410.html?ref=france
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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 15:02
MERCREDI 23 MAI 2012

En Inde, la roupie indienne a atteint hier le taux le plus bas de son histoire face au dollar, dépassant la barre des 55 roupies pour un dollar. La devise indienne réalise ainsi la plus mauvaise performance annuelle parmi toutes les monnaies asiatiques... Deux raisons évoquées : les incertitudes financières internationales et le déficit intérieur qui a continué à se creuser cette année, pour atteindre près de 10% du PIB.

Mais cette dépréciation pourrait être bénéfique pour les exportations de certaines matières premières indiennes, qui seront ainsi vendues à meilleur marché.

A New Delhi, le ministre des Finances avait mardi soir la tête des mauvais jours : la roupie indienne a perdu plus de 20% de sa valeur depuis un an, face au dollar. Un contrecoup, en partie, de la crise actuelle de l’euro qui pousse les cambistes à se réfugier sur les devises sûres, comme le dollar, le yen ou le franc suisse.

Conséquence directe en Inde : le prix du pétrole, dont le pays est un grand importateur, ne cesse d’augmenter, ce qui se répercutera bientôt à la pompe et aggravera certainement l’inflation.

Les importations d’or devraient également continuer à baisser, à cause de cette dépréciation de la roupie, pour s’établir en-dessous de la barre des 900 tonnes achetés cette année. Selon les analystes, l’Inde cédera ainsi, d’ici la fin 2012, sa place de premier importateur de métal jaune, en faveur de la Chine.

Mais d’autres vont pouvoir se réjouir de la contre-performance de la roupie, et particulièrement les producteurs indiens de coton et de sucre, qui vont exporter à présent leur produit à des prix plus compétitifs. L’Inde est déjà le 2e producteur mondial de ces deux denrées, et des millions d’agriculteurs en dépendent, surtout dans le sud du pays. 
Le gouvernement avait déjà autorisé, au début du mois, l’exportation de grandes quantités de coton et de sucre, après avoir été rassuré par la bonne production locale.

TAGS : INDE

http://www.rfi.fr/emission/20120523-roupie-indienne-atteint-le-taux-le-plus-bas-son-histoire-face-dollar

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 20:15

Publié le 12/05/2012 07:33 | La Dépêche du Midi

Mauvaisin. Les saveurs de l'Inde
À voir, entre autres : une superbe exposition d'une centaine de photos sur le marché de Pondichery./ Photo DDM - DR
À voir, entre autres : une superbe exposition d'une centaine de photos sur le marché de Pondichery./ Photo DDM - DR
À voir, entre autres : une superbe exposition d'une centaine de photos sur le marché de Pondichery./ Photo DDM - DR
 

Dépaysement assuré, ce dimanche 13 mai, au château de Mauvaisin, avec une journée aux rythmes, aux saveurs et aux couleurs de l'Inde, orchestrée par l'association « Un dimanche à la campagne ».

Au menu de ce nouveau dimanche champêtre et culturel, outre le repas indien cuisiné par l'association « Les portes de l'Inde » et servi à partir de 12 h 30 (uniquement sur réservation, mais déjà complet !), ce sont des ateliers, spectacles, expos… qui seront proposés tout au long de la journée, à destination d'un large public familial.

Le premier rendez-vous est donné à 11 h 30, avec un atelier de découverte de la danse Indienne Kalbelia (pour petits et grands), animé par la danseuse Sarah Avril.

En musique et dans les ateliers

À partir de 15 h 30, on pourra profiter de présentations et démonstrations d'instruments de musique indiens : « dholak » (percussion à double face), « satara » (flûtes doubles), « pungi » (double clarinette, flûte des charmeurs de serpent), « morchang » (guimbarde), sarangui (violon indien), rabab (instrument à cordes originaire d'Afghanistan), « tandura » (instrument à cordes rythmique). Le spectacle de musique et de danse proposé par Sarah Avril et trois musiciens (Jérôme Désigaud, Ioannis Casaras, Pierre-Yves Voisin) débutera à 16 heures.

Pendant toute la journée seront également proposés des ateliers de Mehndi (tatouage au henné) et de Rangoli kolam (dessins éphémères, réalisés avec des grains de riz de couleurs), ainsi qu'une exposition de photographies (une centaine de portraits imprimés en Inde sur des bâches plastiques) des commerçants du marché de Pondichery réalisée par Pascal Champlon. Enfin, il sera également possible de faire des photos en costumes traditionnel indien.

La jauge étant limitée, il est indispensable de s'inscrire au préalable au 06 63 61 11 11 (Renaud). Tarif journée : 7 €.

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 17:31
  • sera la partenaire de dialogue d'Irène Théry pour comparer les évolutions du mariage européen et du mariage indien, 18 heures 30, 24 mai 2012 , Théâtre Claude Lévi-Strauss, Musée du quai Branly, entrée libre.


    Le mariage en Europe et en Inde
    • jeudi 24 mai 2012 à 18h30

    avec Irène Théry, sociologue, et Catherine Clément, philosophe et écrivain

http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/luniversite-populaire-du-quai-branly-2011-2012/calendrier-2011-2012.html

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 17:24
                                                                Invitation

Le CENTRE VÉDANTIQUE RAMAKRISHNA
en partenariat avec la Maison de l’Inde
vous invite à découvrir les manifestations et les projets pour
le 150ème anniversaire de la naissance de Swami Vivekananda

le Jeudi 31 mai 2012
à 18 h 30

à la Maison de l’Inde - Cité Universitaire
7(R), boulevard JOURDAN, 75014 Paris

Un buffet dînatoire sera servi à cette occasion
Centre Védantique Ramakrishna 64 bd Victor Hugo - 77220 Gretz
Mail : 150vivekananda@centre-vedantique.fr Tél : 01 64 07 03 11
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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 17:20

interview de Olivia Calvet et Alain Bui

         

 

Inde, Australie, Chine, Hong Kong, Corée du Sud, Japon, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam… les pays d’Asie présentent de nombreuses opportunités d’affaires pour les entreprises françaises.

Le 18 juin prochain, découvrez les secteurs économiques à fort potentiel et rencontrez les experts de la CCIP.

 

Olivia Calvet, Conseiller Asie du Sud, et Alain Bui, conseiller Asie, présentent cette journée et les dispositifs d’accompagnement des entreprises proposés par la CCIP, comme la Learning Expedition en Inde et l’Etudiant International en Entreprise (EIE).

Pourquoi mettre l’Inde à l’honneur cette année ?

« Les rencontres Asie sont devenues une manifestation récurrente à la CCIP. Chaque année, nous souhaitons offrir un éclairage particulier sur un pays : cette année, nous avons choisi l’Inde. Le matin, la conférence plénière sera donc consacrée à ce pays, et sera notamment introduite par l’ambassadeur d’Inde en France. Par ailleurs, plusieurs entreprises et associations témoigneront de leur expérience export. Les professionnels pourront donc échanger avec des personnes expérimentées. »


« L’Inde est un marché d’exportation porteur pour les entreprises françaises dans les secteurs de l’environnement, des TIC, des biotechnologies ou de l’aéronautique. Les domaines du luxe et des biens de consommation ont également un certain potentiel, le commerce de détail étant en plein développement. »

Pourra-t-on s’informer sur d’autres pays d’Asie ?


« En effet, la journée se prolongera avec des entretiens experts sur l’ensemble des pays du continent. Beaucoup d’entreprises françaises se montrent intéressées par le Vietnam, la Malaisie, la Corée ou le Japon. »

« En une journée, une entreprise peut apprendre tout ou partie de ce qu’elle doit faire pour s’engager à l’export, notamment en rencontrant nos experts pays qui ont déjà pris connaissance de leurs projets et peuvent répondre concrètement à leurs interrogations. En une après-midi, les professionnels peuvent rencontrer jusqu’à 5  conseillers et donc s’informer sur des pays et secteurs différents. »

 


Quelques conseils pour exporter en Asie et en Inde plus spécifiquement ?

« Développer ses courants d’affaires en Asie doit être considéré comme un investissement. Il est d’ailleurs fortement conseillé d’avoir une première expérience export en Europe et/ou aux Etats-Unis. Pour des pays comme l’Inde ou la Chine, il faut que le prix soit adapté au marché, faire preuve d’inventivité et miser sur un atout technologique. Il faut souvent envisager un transfert de technologie. Enfin, il est préférable de se faire accompagner sur le long terme et de se préparer à de grandes différences culturelles : par exemple, les Indiens ont pour habitude d’être très enthousiastes, très polis. Or cela ne veut pas dire que le marché est conclu ou que la partie est gagnée… »


Que proposez-vous pour les professionnels qui souhaitent confirmer leur projet export ?


« La CCIP propose plusieurs dispositifs d’accompagnement et le mieux, avant de développer ses activités dans un pays, c’est d’y aller, de se confronter à la réalité en participant à une mission individuelle ou collective. Pour les entreprises qui s’implantent en Inde et doivent alors recruter des Indiens ou faire appel à des consultants sur place, mieux vaut anticiper cette nouveauté managériale. Elles peuvent participer à une mission d’exploration professionnelle d’une semaine avec leur 10 à 30 de leurs employés en immersion complète pour découvrir la vie professionnelle locale et ainsi mieux comprendre les façons de travailler de leurs futurs collaborateurs. Enfin nous avons également mis en place un service d’aide au recrutement et de coaching d’un étudiant qui peut faire un stage de 3 à 6 mois au sein d’une entreprise pour l’aider à suivre les contacts commerciaux noués par l’entreprise au cours d’une mission en Asie ou ailleurs dans le monde. C’est un EIE,  Etudiant International en Entreprise. »


« Anticiper certaines particularités culturelles et préparer vos collaborateurs à travailler avec des équipes étrangères s’avèrent essentiels. La CCIP vous propose de vous préparer au changement en organisant un voyage professionnel en Inde pour vous et vos équipes ( learning expedition). »

Pour en savoir plus sur la Rencontre Asie du 18 juin 2012 :

  • Contact : Olivia Calvet, Conseiller Asie du Sud, Direction des Actions et de la Coopération Internationales,Tél : 01 55 65 36 58 - ocalvetsoubiran@ccip.fr


Sur Learning Expedition en Inde et EIE :

  • Contact : Alain Bui, Conseiller Asie, Direction des Actions et de la Coopération Internationales
    Tél. : 01 55 65 36 04, abui@ccip.fr

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 12:20

PROGRAMME
Langues étrangères
représentées au Forom des Langues de Toulouse
allemand, amharique (Ethiopie), anglais (Grand-Bretagne, Australie, Nouvelle- Zélande), arabe dialectal (darija), arabe littéral, arabe du Tchad, arménien (oriental et occidental), assyrien, assyro babylonien, araméen, aymara, azéri (azerbaïdjanais), bangla, euskara-basque, bambara, bengali, berbère-tamazight, bulgare, catalan, chinois, chinois-mandarin, coréen, créoles (réunionnais, antillais, guyanais) croate, danois, dioula, espagnol (Chili, Argentine, Colombie), esperanto, estonien, français, français du Quebec, finnois, gujrati, grec moderne, guarani, houssa, hébreu, hindi, hongrois, italien, latin, lituanien, luganda, mongole, moussi, mapuche, marathi, maya, more, néerlandais, népalais, norvégien, japonais, judéo-espagnol, khmer, kinyarwanda, kurde, langues des signes française, lao (laotien), langues béti du Cameroun (plus de 200), langues océaniennes (nengone, dréhu, ourdou, malgache, philippin), occitan, polonais, portugais, punjabi, langues amérindiennes (aymara, mapuche, nahualt, quechua), roumain, rom-romani (tsiganes), russe, sango, sara, serbo-croate, sanskrit, soureth, syriaque, suédois, shipibo-conibo, shikomori comorienne, tamoul, thaïlandais, tahitien, taki taki, tchèque, tibétain, turc, tsotsil langue maya), ukrainien, uropi, valencien, wolof, yiddish, yi (langue tibeto birmane), zaza.
Animations
Chants et danses amérindiens, d’Anatolie, du Vietnam, du Mexique, des Comores, d’Israël, d’Arménie, d’Ethiopie, du Bangladesh, de Colombie, de Thaïlande, pop coréenne, danses Bollywood. Contes du Sénégal, de Madagascar. Démonstrations de yoga dansé, boxe thaï, kung-fu, taekwondo, haka, langues des signes. Musique de Centrafrique, Corée, Tahiti, La Réunion. Lectures, Poésies, Histoires, Calligraphies mongoles, araméennes, arabes, françaises, persanes, coréennes. Techniques, jeux et savoir-faire traditionnels des représentants des communautés linguistico-culturelles tout au long de la journée sur les stands et sur les emplacements réservés.


Radios FMR et Booster FM en direct toute la journée.
Initiations aux langues


Renseignements sur les stands ou à l’accueil. Un emplacement sera réservé.
Stand Escambiar
pour la présentation de la prochaine édition des Rencontres Peuples et Musiques au Cinéma (du 25 au 28 octobre 2012).
Renseignements : contact@escambiar.com


SAMEDI 26 MAI
- 14h30
L’évènement Castan
Rencontre-débat autour de l’oeuvre de Félix Castan à l’Ostal d’Occitanie, 11 rue Malcousinat – 31000 Toulouse. Renseignements :
www.orgetcom.net


- De 17h00 à 25h00
CAPITADE au Capitole


Partout sur la place, musiques,  jeux, danses, savoir-faire, discussions, exposés, gags, acrobaties, massages, initiations, par tous les gens qui le veulent


DIMANCHE 27 MAI
- Toute la journée
Stands présentant plus de 120 langues parlées à Toulouse, animation.
- 12h00
Inauguration du Forom
Visite des stands avec les élus et les invités.
- 15h00
Présentation du dernier numéro de la revue Europe, consacrée à Henri Meschonnic.
- 15h45
Les Forums des Langues du Monde, pour quoi faire ?
Exposé-débat avec des organisateurs de Forums des Langues en France et à l’étranger. ENTRESENHAS
Carrefour culturel Arnaud-Bernard
5, rue Arnaud-Bernard - 31000 Toulouse
Tél. : 05 61 12 11 16 - Fax : 05 61 13 68 23
www.arnaud-bernard.net - carrefourculturel@arnaud-bernard.net
Impression : Imprimerie du Grand Toulouse
CROUS EMMAÜS
Toulouse


SUITE DES ÉVÈNEMENTS
Dimanche 27 mai à partir de 21h,
1ère Nuit des Bauls et des langues, avec Fernando, dans sa propriété à Biran (Gers) : promenades, contes, musique. Prévoir tente et
amener à manger.
Contact : 06 84 74 65 85,
toctocmov@wanadoo.fr


Vendredi 8 juin à 18h à la librairie
Ombres Blanches
Présentation de la sortie du livre d’Henri Meschonnic :
Langage, histoire, une même théorie avec Gérard Dessons et d’autres invités.
Ce mois de mai 2012 verra se mettre en place la 20e édition du Forom des Langues du Monde
Le Forom ne change pas de formule, pourquoi le ferait-il ? Il se tient place du Capitole, le «commun» de notre ville, son centre, le lieu de l’expression publique le plus fort, le plus chargé d’histoire, où le peuple est chez lui comme nulle part ailleurs. Il y réunit quelques 99 stands présentant plusieurs centaines de langues : celles de France, celles de toutes les immigrations, celles des étrangers avec qui nous avons des liens. Langues qui s’exposent dans leurs expressions les plus variées (paroles, écriture, calligraphie, chants et chansons, arts, jeux etc.) et dont les locuteurs renseignent le curieux sur leur géographie, leur histoire, leurs particularités, leur actualité. Langues qui, tous les jours, se parlent à Toulouse, parfois dans des communautés réduites à quelques familles, mais qui ne nous en sont pas moins concitoyennes.
Langues qui, à ce titre, ne doivent pas nous rester d’étranges étrangères.

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  • : Les Portes de l'Inde
  • : Réseau artistique et culturel INDE en Occitanie Propose une photographie du paysage des associations, professionnels et amateurs en lien avec l'Inde. Création d'actions communes
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  • Le réseau culturel et artistique Les Portes de l’Inde MP regroupe des membres dont l'ambition est de préserver, protéger et promouvoir le patrimoine culturel, artistique et historique de l’Inde en Midi-Pyrénées.
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