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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 17:24
"La danse dans tous ses états" n'est pas une action isolée !!!  
Pour célébrer la Fête Internationale de la Danse, toutes les grandes villes de France se mobilisent ! 
Voici le lien de nos partenaires  de Lyon:« Danse Actuelle » & de Paris: « Entrez dans la Danse, Fête de la Danse », ce dernier a d’ailleurs créé un teaser consacré à l’évènement: http://vimeo.com/44213997   

danseact@gmail.com; contact@entrezdansladanse.fr

La célébration de la naissance du créateur du ballet moderne Français Jean-Georges Noverre (1727-1810), n’est pas un évènement parmi d’autres mais bien une célébration mondialement fêtée ! Plus d’information sont disponibles sur le blog de Move Dancewear qui y a dédié un article !

 

 

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 15:41

Challenge photo en Inde

Cgarand001 (5) - Copie

 

Jeu par équipe de 3 ou 4 participants voyageurs avec à la clé une exposition des plus belles images sélectionnées sur une thématique définie ou libre.

 

Conditions pour participer :

Avoir des notions en photographie (perfectionnement au cours du voyage)

Accepter de jouer et d’être exposé dans un lieu public

Maîtriser un minimum la retouche photo sur des logiciels spécifiques

 

Le règlement du jeu :

Chaque participant voyageur sera tenu de réaliser des photos chaque jour ; celles-ci seront transférées sur un support informatique ; 2 ou 3 images/participant seront pré-sélectionnées chaque soir au cours du débriefing de la journée.

 

Le dernier jour, toutes les photos pré-sélectionnées par participant seront visualisées.

Photos participant 1, participant 2, …. Et en fonction de la qualité des images, un choix de 2 tirages au sort sera proposé aux participants :

 

Tirages au sort :

Choix 1) -  Un tirage au sort serait effectué pour désigner le gagnant qui sera exposé.

Choix 2) – Un tirage au sort serait effectué pour désigner les meilleures photos –numérotées- à exposer (dans ce cas tous les participants seraient exposés)

 

Les images sélectionnées pourront faire l’objet d’un livre photo réalisé par Christine Garand photographe qui serait le support de l’exposition avec les noms des photographes et leur biographie.

 

Exemple- gagnats du concours sur le thème "Ombres et couleurs"

 

Cgarand001 (14)-copie-1          Cgarand001 (9) - Copie

 

A game in teams of 3 or 4 travelers participants with the key exposure of the finest selected on a defined theme or free images.

 

Conditions for participation:

Having concepts in photography (development during the trip)

Agree to play and be exposed in a public place

Master a minimum photo editing software on specific

 

The rules of the game:

Each passenger participant will be required to take photos every day, they will be transferred to a computer system, 2 or 3 frames / participant will be pre-selected each evening during the debriefing of the day.

 

On the last day, all pre-selected photos will be displayed for each participant.

Photos participant 1, participant 2 .... And depending on the image quality, a choice of two raffles will be offered to participants:

 

Draws:

Option 1) - A draw would be made to determine the winner who will be exposed.

Choice 2) - A draw would be conducted to identify the best-numbered pictures to display (in this case all participants would be exposed)

 

The selected images will be a picture book by Christine Garand photographer who would support the exhibition with the names of the photographers and biography.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 16:17

Jusqu-a-mon-dernier-souffle.jpg


Dernière programmation réalisée par Bollyciné avant la préparation de CANNES, TOULOUSE figurait parmi les dates que nous tenions à programmer puisqu’elle avait dû être annulée.

Alors nous avons décidé de fêter cette séance comme il se doit en organisant FLASHMOB et ANIMATION autour à partir de 14H10 en collaboration avec les associations LES PORTES DE L’INDE et FLASH MOB DANCE. Nous attendons des participants au FLASHMOB alors si vous voulez soutenir notre action, nous vous invitons à vous inscrire sur l’événement FB BOLLYCINE ou à prendre contact avec l’une et l’autre des associations. Le film quant à lui démarrera à 15H

Amis TOULOUSAINS, arriverez-vous à prendre la première place à BORDEAUX avec ses 177 spectateurs ? A vous de jouer ! Notre action sur TOULOUSE est sponsorisée par le site média WR Desi et la boutique GANESH  que nous remercions.


Last programming by Bollycine before preparing CANNES, TOULOUSE was one of the dates we absolutely wanted to program, since it had to be cancelled.

So we decided to celebrate this showing as required, with a FLASHMOB and ANIMATION from 2:10 pm, together with the associations LES PORTES DE L'INDE and FLASH MOB DANCEWe expect participants for FLASHMOB, so if you want to support our action, subscribe to the event FB BOLLYCINE or contact both the associations. The film will start at 3:00 pm.

Friends of TOULOUSE, will you success to take the first place to BORDEAUX with its 177 viewers? It's your turn! Our action in TOULOUSE is sponsored by the media website WR Desi and the shop GANESH, we thank them.

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:57

  logo-porte-de-l-inde-copie-1  41575 323500307131 2499259 n1

Journée Internationale de la Danse

28 avril 2013

à partir de 15 heures

 

 

PROGRAMME

 

 

1 – Pyrène  : Dil mera muft ka    ………………………………………………………………….Bollywood

2- Stéphanie: Tracia……………………………………………………………………………………...Orientale

3- Troupe Purple Haze (C.Achouri)………………………………………………...............Fusion- Tribal

4- Ziana: Ek tha Tiger………………………………………………………………………………… ...Bollywood

5- Paz & Fara: Mritanjivani Stotram……………………………………………………………….Nrita-Yoga

6- Chandini…………………………………………………………………………………………………....Bellywood

7- Sandrine: Escapade from Cairo..........................................................Oriental

8- NJ Danse: Voyage en Orient……………………………………………………………………..Oriental

9- Rashmi Kant: Fils de l’Himalaya………………………………………………………………..Chant/Musique

 

Breack CHAI

 

10-Ziana: Halkat Jawani……………………………………………………………………………..Bollywood

11- Ibtissem: Dina……………………………………………………………………………………..Oriental

12-Dhq- Sexydee hot wine…………...........................…………………..Dance Hall

13- Ibtissem: Riten Solo…………………………………………………………………………….Oriental/percu

14- Pyrène: Fanaa……………………………………………………………………………………..Bollywood

15- Chandini: Re piya………………………………………………………………………………..Bellywood

16- Paz & Fara…………………………………………………………………………………………..Nrita

17-Ziana: Jawani……………………………………………………………………………………….Bollywood

18- Ibtissem: Yearning………………………………………………………………………………Oriental

19- Pyrène: Wallah……………………………………………………………………………………Bollywood

20- Sandrine: Egyptian Odissey…………………………………………………………………Oriental

21- Ibtissem: El Eyam……………………………………………………………………………….Oriental

22- Ziana: Ishq Shewa……………………………………………………………………………….Bollywood

 

Flashmob-Final

Photo de groupe

 

Danse-a-Toulouse.jpg

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:32

tryptique salem

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:27

Bienheureux le pays où l'on ne compte pas les chômeurs. Sauf que ne pas disposer de thermomètre n'empêche pas d'avoir la fièvre.

Françoise Ménager pour « Les Echos »
Françoise Ménager pour « Les Echos »

On imagine sans peine à quel point le gouvernement français (et bien d'autres) en rêverait : échapper au traumatisme mensuel des chiffres du chômage parce qu'ils ne sont pas calculés… C'est la situation qui prévaut en Inde où l'on ne connaît pas le taux de chômage et où la question est à peu près absente du discours politique ou médiatique.

En cherchant bien, à dire vrai, on trouve un taux de chômage officiel, calculé… tous les cinq ans sur la base d'une collecte de chiffres à l'échelle du pays, le National Sample Survey. Les derniers chiffres remontent aux douze mois allant de juillet 2009 à juin 2010, et font état d'un taux de chômage pour l'Inde de 3 %. Un chiffre tellement faible que les économistes lui accordent une crédibilité nulle…

L'absence de données sur une composante aussi essentielle s'explique par plusieurs facteurs. « Historiquement, il n'y a eu aucun effort pour collecter ces informations parce que l'on pensait que l'agriculture absorberait toute la main-d'oeuvre », raconte Rajat Kathuria, directeur général du think-tank économique Icrier. Ensuite, dans les économies émergentes les notions d'emploi et de chômage peuvent être brouillées.« Quand il y a une vaste économie informelle, le chômage n'est pas un critère très pertinent, expliquait le vice-président du Plan, Montek Singh Ahluwalia, dans une conférence, on peut très bien continuer à s'occuper de sa ferme ou de sa boutique alors que son revenu s'est effondré. » Une idée exprimée un peu différemment par l'économiste Rajiv Kumar, ancien secrétaire général de l'organisation patronale Ficci :« Il y a une vieille plaisanterie : en Inde, personne n'a suffisamment de moyens pour se permettre d'être au chômage ! » En l'absence de toute indemnisation, quand il faut nourrir sa famille, on trouve toujours un job occasionnel, aussi misérable soit-il, si bien que l'oisiveté totale est rare. Troisième raison, enfin : la complexité de la collecte des données dans un immense pays de 1,2 milliard d'habitants. Il n'en demeure pas moins que l'indisponibilité de mesure fiable « est une honte pour les économistes, je plaide coupable ! », lance Rajiv Kumar, pour qui cette absence est d'autant plus dramatique que l'emploi « est le plus gros problème auquel nous sommes confrontés ! ».

La réalité du terrain est en effet très éloignée du plein-emploi. Le vrai problème, affirme Denis Medvedev, économiste de la Banque mondiale à Delhi, « c'est le sous-emploi qui est très élevé : les gens travaillent-ils assez d'heures ? Gagnent-ils un revenu suffisant ? » Les anecdotes abondent sur le chômage réel : tel économiste évoque les innombrables hommes assis à ne rien faire dans les rues des petites villes et des villages ; tel autre raconte comment des instituts de formation en province engagent des diplômés de l'université comme enseignants pour 4.000 roupies par mois (56 euros), parce que ces jeunes ne trouvent rien d'autre. Le mois dernier, le recrutement de 1.500 employés par SBI, plus grosse banque du pays, a suscité 1,7 million de candidatures… Au total, il y aurait donc bien un très gros problème de sous-emploi dans le pays, que l'on peut aussi appréhender via l'énorme proportion de travailleurs « indépendants », évaluée à 51 % du total par la Banque mondiale.

A défaut de chiffres sur le chômage, ceux sur les créations d'emplois ne laissent pas d'être inquiétants. Une étude du think-tank Institute of Applied Manpower Research affirme qu'après avoir créé 60 millions d'emplois entre 2000 et 2005, l'économie indienne n'en a plus créé que 2,8 millions entre 2005 et 2010. Soulignant que la chute des effectifs dans l'agriculture (normale au stade de développement de l'Inde) a été entièrement absorbée par la construction (emplois précaires et sans qualification), l'institut estime que, a contrario, l'industrie a détruit 5 millions d'emplois entre 2005 et 2010 après en avoir créé 12 millions les cinq années précédentes. Ce qui amène l'IAMR à affirmer que « la croissance phénoménale enregistrée par l'Inde durant les cinq dernières années (2005-2010) a été une croissance sans emploi ».

Le caractère très spectaculaire de ces chiffres conduit certains économistes à douter de leur fiabilité, mais pas de la réalité des tendances. Le « Rapport sur l'économie » établi par le ministère des Finances déplore que « trop de grandes entreprises profitables préfèrent utiliser du personnel temporaire ou des machines plutôt que des salariés formés pour des emplois à long terme ». De fait, les grandes entreprises ne cessent d'augmenter la proportion de leur personnel intérimaire ne bénéficiant d'aucune prestation sociale, par opposition aux salariés de plein exercice. Résultat : 93 % des Indiens qui travaillent le font dans un cadre « informel », c'est-à-dire sans assurance santé, retraite ou autre. Ce qui s'expliquerait notamment par des lois sociales extraordinairement protectrices pour ceux qui ont la chance de bénéficier d'un statut : par exemple, aucune entreprise de plus de 100 salariés ne peut effectuer un licenciement sans l'autorisation de l'administration, ce qui relève de la mission impossible.

Nombre d'experts estiment que d'ores et déjà le taux réel de chômage est peut-être de l'ordre de 20 %. Or la population indienne continue à augmenter et ce sont 10 à 12 millions de nouveaux emplois qu'il faudra créer chaque année, un million par mois… Et si l'Inde n'y parvient pas ? « On dit souvent que les Indiens se satisfont de peu mais c'est une vision romantique, affirme Rajat Kathuria. Les attentes sont aussi fortes ici qu'ailleurs. J'ai peur de ce qui peut se passer. » Pas une si bonne idée que ça, l'absence de thermomètre…

Patrick de Jacquelot
Correspondant à New Delhi
http://www.lesechos.fr/journal20130423/lec1_idees_et_debats/0202698208233-l-inde-le-pays-ou-le-chomage-n-existe-pas-560785.php
 
Les points à retenir
En Inde, les derniers chiffres officiels disponibles remontent à 2009-2010, et font état d'un taux de chômage de 3 %, tellement faible que les économistes ne lui accordent aucune crédibilité.
Une étude récente affirme qu'après avoir créé 60 millions d'emplois entre 2000 et 2005, l'économie indienne n'en a plus créé que 2,8 millions les cinq années suivantes.
Nombre d'experts estiment que d'ores et déjà, le taux réel de chômage est de l'ordre de 20 %.
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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 13:39

Ramnavami- Anniversaire du Dieu Rama, est l'un des plus grands festivals pour les Hindous, essentiellement pour la secte des Vaishnava. Il tombe le 9ème jour de de la quinzaine claire du mois de Chaitra (Vendredi, 19 Avril 2013).

En ce jour auspicieux, les fidèles répètent le nom de Rama à chaque respiration et s'engagent à mener une vie juste. Certains observent un jeûne strict sur toute ​​la journée. Les temples sont décorés et l'image du Seigneur Rama est richement ornée. Le saint Ramayana est lu dans les temples. A Ayodhya, berceau du Sri Rama, une grande foire a lieu ce jour-là.

 

Ram navami- the birthday of Lord Rama, one of the most important festivals of the Hindus, particularly the Vaishnava sect, falls on the 9th day of the bright fortnight of the month of Chaitra (Friday, April 19, 2013).

On this auspicious day, devotees repeat the name of Rama with every breath and vow to lead a righteous life. Some observe a strict fast on the day. Temples are decorated and the image of Lord Rama is richly adorned. The holy Ramayana is read in the temples. At Ayodhya, the birthplace of Sri Rama, a big fair is held on this day.

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 13:33

 

Chassol, l’Inde en chassés-croisés

18 avril 2013 à 20:56  (Mis à jour:  19 avril 2013 à 10:09 ) 
Par SOPHIAN FANEN
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Parfum. A la fois CD et DVD, «Indiamore» est un projet atypique dans lequel le pianiste français remixe les musiques et ambiances du pays, de Bénarès à Calcutta.

DR.
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«Il me disait qu’il voyait la musique indienne comme deux lignes horizontales. La première, généralement jouée par un tampura, symbolisait la basse. C’était un flux, un ton, un tronc. Une racine qui définissait le point d’ancrage de l’harmonie. La seconde représentait la mélodie et ses chemins sinueux. Elle naissait de la première, lui passait dessus, dessous et, comme aimantée, revenait toujours sur elle. Il me disait qu’il voulait jouer ses accords préférés à l’intérieur des intervalles qui ressemblaient aux montagnes des Indiens d’Amérique.» Ces belles phrases ouvrent et résument Indiamore, le nouveau projet de Christophe Chassol, curieux pianiste parisien compositeur de musiques pour l’image (Sans pudeur ni morale au cinéma, la série Clara Sheller) apparu sur la scène discographique l’an dernier avec X-Pianos, une collection de DJ tools épars, de piécettes surdouées et de chinoiseries bordéliques.

Groove de chambre. Agé de 36 ans, Chassol revient ce mois-ci avec un projet qui est à la fois une suite de ces gammes et tout autre chose. Indiamore est un voyage en film et musique mêlés à Bénarès et Calcutta, au nord-est de l’Inde. Ces deux villes sont racontées au fil de séquences disjointes (projetées sur scène, visibles en DVD à côté du simple CD) dans lesquelles des musiciens présentent à Chassol la musique classique de leur pays. Manipulée, remixée et prolongée devant nos yeux, celle-ci est peu à peu fondue par ce dernier à des harmonies occidentales qui tiennent du groove de chambre. Chaque scène devient alors une petite pièce de pop savante qui s’empêche heureusement d’être donneuse de leçon.«J’écoute de la musique indienne de façon analytique depuis 2009,résume Chassol, l’air un peu Gainsbourg aux cheveux crépus et Repettos blanches. Shakti [un groupe formé par le guitariste John McLaughlin et des musiciens indiens au début des années 70, ndlr] a été ma porte d’entrée quand j’avais 17 ans. Je ressentais le besoin physique de dire ce que j’aime dans cette musique : la tension entre la mélodie et la basse, qui laisse de la place pour les harmonies à la Ravel que j’y entendais. Je me suis lancé, sans m’interdire les surprises du voyage.»

On parle là d’une musique indienne qui se fait avec un tabla (percussion) et un tampura (qui fournit un bourdon de basse), où viennent se mêler une voix ou un sitar. Bollywood et ses meringues orchestrales sont loin. La synth-pop tamoule ou l’électronique des clubs de Delhi aussi. Christophe Chassol, formé au conservatoire, a voyagé à la rencontre de quelques (parfois petits) maîtres du genre. En leur compagnie, Indiamore s’écoule sur le bord d’un fleuve, se poursuit dans un taxi puis sur l’eau, dans l’eau et dans une école. Chaque fois, le Français capte la musique mais surtout les voix, qu’il manipule pour ouvrir une bizarre ligne sans escale entre Bénarès et Paris.

Candeur. Cette technique d’harmonisation - coller une musique sous une voix parlée ou un bruit ambiant - avait déjà été exploitée«par Steve Reich», comme le rappelle Chassol, qui cite aussi leFantasia de Disney et West Side Story dans ses influences de«concerto for cinéma». On mentionnera également le Canadien René Lussier, qui harmonisait dans son album, Trésor de la langue(2010), les complexes rapports des autochtones avec leur langue et en profitait pour emballer le fameux «Vive le Québec libre» de De Gaulle en 1967.

«Je vois ce travail, que j’appelle ultrascore, comme une démarche autant plastique que sonore, continue Chassol. Il s’agit de créer à partir d’un matériau musical, ce qui donne une vision en 3D : l’harmonie, le rythme et la répétition», de l’image comme du son.Indiamore propose ainsi à l’auditeur-spectateur de quitter la rigueur temporelle du film pour une danse chahutée qui tient de la manipulation du DJ. Le film pèche par sa réalisation hésitante, mais son auteur mène le projet avec tant de candeur passionnée et d’évident talent pop que ses pièces deviennent vite des mini-tubes du quotidien. Et on se surprend à chantonner la douce mélodie deDosidomifa, la rythmique imparable d’Ultrathékan°2 ou l’hypnotique River Song. Partout, les bruits de la ville (klaxons, enfants qui jouent) ou du fleuve sont là aussi, remixés dans la masse pour épaissir le tableau.

Indiamore est un objet différent, qui jongle légèrement avec une matière musicale parfois jugée difficile d’accès pour le commun des mortels européens. On lui reprocherait bien une approche trop touristique de l’Inde, mais les clichés donnent aussi de sacrées émotions.

http://next.liberation.fr/musique/2013/04/18/chassol-l-inde-en-chasses-croises_897289

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 17:14

New Delhi Correspondance

D'ici à 2030, la population de l'Inde dépassera celle de la Chine et sera l'une des plus jeunes de la planète. Avec la moitié de la population indienne aujourd'hui âgée de moins de 25 ans, le nombre d'actifs va augmenter de 30 % d'ici à 2020. Au cours des dix prochaines années, un nouvel actif sur quatre dans le monde sera indien, d'après les prévisions de l'Organisation internationale du travail (OIT).

Contrairement aux prévisions malthusiennes pessimistes, en vogue dans les années 1970 et 80, l'augmentation de la population ne débouchera pas nécessairement sur des famines ou sur un désastre économique et social. Le dynamisme démographique indien pourrait au contraire constituer un formidable atout alors que, dans le même temps, la population active des pays développés et de la Chine va décliner.

C'est ce que les économistes appellent le " dividende démographique ". Lorsque le poids des actifs augmente dans la population, la part relative des dépenses de prise en charge des enfants ou des retraités diminue, favorisant l'épargne et les investissements productifs. Dans le même temps, la participation croissante des femmes dans la population active diminue le taux de fécondité et augmente le taux de scolarisation. Ce dividende démographique pourrait augmenter de 2 points la croissance annuelle indienne dans les vingt prochaines années, d'après les projections du Fonds monétaire international.

Mais l'Inde réussira-t-elle à en tirer profit ? Pour que la main-d'oeuvre indienne participe à la production nationale de richesses, encore faut-il qu'elle soit employable. Or " seuls 5 % des jeunes âgés de 19 à 24 ans ont reçu une formation ", s'est alarmé Subramaniam Ramadorai, directeur de l'Organisme national de développement des compétences (NSDC) en décembre 2012. Il faut d'abord que les nouveaux actifs sachent au minimum lire et écrire pour bénéficier d'une formation. Or, sept enfants sur dix quittent le système éducatif avant même d'entrer au collège. Par ailleurs, la formation technique doit rattraper son retard sur l'enseignement supérieur : le pays compte 50 fois plus d'étudiants qu'en 1950, souvent dans les filières d 9;ingénieurs, mais peu de lycées techniques.

Conscient de l'urgence à former sa population, le gouvernement a mis en place en 2008 le NSDC. Sa mission est gigantesque : contribuer à la formation de 500 millions de travailleurs indiens d'ici à 2022. Des millions d'emplois devront être créés pour absorber le surplus de main-d'oeuvre. Pour cela, l'économie indienne va devoir changer le moteur de sa croissance. Le secteur des services qui l'a fait décoller en recrutant surtout des ingénieurs ne suffit pas à embaucher 9 millions de nouveaux actifs par an, dont une écrasante majorité n'est même pas diplômée d'une université. Le pays doit donc développer son industrie et, pour cela, investir dans les infrastructures.

Déséquilibre des sexes

L'Inde doit également poursuivre ses efforts en matière de santé publique pour que sa démographie ait un impact sur la croissance économique. La santé crée de la richesse, en augmentant la productivité des travailleurs et en diminuant le taux d'absentéisme des enfants à l'école. Or, en Inde, un enfant sur deux souffre de malnutrition, et toutes les 7 minutes, une femme meurt en donnant la vie ou pendant sa grossesse.

Enfin, le déséquilibre à la naissance entre filles et garçons pourrait avoir de graves répercussions sociales s'il continue de se creuser. En Inde, la fille est traditionnellement celle qui quitte le foyer au moment de son mariage, et pour qui la famille doit économiser pour payer sa dot. Le garçon reste dans la famille et s'occupe de ses parents jusqu'à la fin de leur vie. Lors du dernier recensement de 2011, pour 1 000 garçons âgés de moins de 6 ans, l'Inde comptait seulement 914 filles, contre 927 en 2001. Ce creusement des inégalités est lié à la pratique des avortements sélectifs, bien qu'il soit interdit, en Inde, de connaître le sexe de l'enfant avant la naissance.

Julien Bouissou

Le Monde 2 avril 2013

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 19:22
Pour la 5ème année consécutive, l'association Les Portes de L'Inde représente la langue HINDI au Forom des Langues, place du Capitole à Toulouse.
Tout au long de la journée, des activités vous seront proposées: 
- Votre nom en calligraphie DEVANAGARI
- un tatouage éphémère au henné: MEHENDI
- des QUIZZ sur les langues de l'Inde
... et pleins de surprises !!
Des présentations de danses indiennes sur la scène: Bollywood, Nrita (danse pure)

 

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  • : Réseau artistique et culturel INDE en Occitanie Propose une photographie du paysage des associations, professionnels et amateurs en lien avec l'Inde. Création d'actions communes
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