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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 10:29

fete-Ganesh-Paris.jpg
 

XVIIIe , hier. Ganesh, le dieu à tête d'éléphant, a été célébré comme chaque année. Parti du temple (rue Pajol), des danseurs ont défilé torse nu, suivis de femmes en sari portant sur la tête des pots en terre cuite dans lesquels brûlait du camphre. Sur le passage du char, des hommes ont brisé des noix de coco pour libérer les fidèles de leur orgueil.

Des milliers d'Hindous majoritairement originaires du Sri Lanka et du sud de l'Inde ont participé hier à la procession en l'honneur de l'anniversaire de Ganesh, le dieu à tête d'éléphant. Dans un tourbillon de couleurs vives parfumé de camphre et d'encens, le cortège a quitté à 11 heures le temple du 17, rue Pajol (XVIIIe) pour emprunter les rues Marx-Dormoy et Ordener au son des flûtes et des tambours avant de regagner son point de départ à 15 heures.


Il y avait 5000 personnes selon la préfecture de police; 40000 selon les organisateurs.

Un char portant un énorme éléphant en résine noire a ouvert le défilé, suivi de danseurs torse nu, puis de femmes en sari très coloré portant sur la tête des pots en terre cuite dans lesquels brûlait du camphre. Enfin est apparu le char de Ganesh -- dont la statue était invisible sous les couronnes de fleurs -- surmonté d'un dais orné d'étoffes rouge et blanc. Sur son passage, des hommes vêtus du vesti (drap autour de la taille) ont brisé des noix de coco disposées en petits tas sur le bord de la chaussée préalablement nettoyée à l'eau de rose. Par ce rituel, les fidèles entendent se libérer de leur orgueil.

Venue en train d'Ermont (Val-d'Oise) avec ses deux filles et son mari, commercial dans un hypermarché, Shakila, née à Pondichéry (Inde) il y a trente-trois ans, a offert aux prêtres accompagnant le char de Ganesh un plateau de fleurs de jasmin, de bananes et de noix de coco. Tout en cassant ces noix, le prêtre a aussitôt béni les fruits avant de les lui rendre. « Maintenant, nous allons les manger car ils sont bénis. Ce serait un parjure de ne pas les consommer », confie Shakila, rayonnante avec sa couronne de fleurs dans les cheveux.

Devant le magasin de prêt-à-porter de son père, Sapna -- qui porte un diadème et des boucles d'oreilles en or -- distribue des assiettes de riz et de lentilles en l'honneur du dieu Ganesh réputé « Maître des obstacles ». « Donner de la nourriture aux passants est un signe de solidarité », explique cette jeune fille d'origine sri lankaise. Catherine -- employée de banque parisienne du Xe -- et sa fille de 32 ans se régalent des beignets indiens et des pois chiches que vient de lui donner un commerçant. Habitante de Montrouge (Hauts-de-Seine), Cécile, qui à 41 ans se présente comme « catho-sceptique », vient fêter Ganesh tous les ans. « Cette procession me rend heureuse. Voir un tel spectacle est réjouissant, confie-t-elle. Franchement, les tambours de Ganesh, ce n'est pas pire que les pétards du 14 Juillet! »

  Fancy Blue OM


Philippe Baverel | Publié le 29.08.2011, 07h00


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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 15:47

Un cours de Nrita Yoga© débutera le vendredi 9 septembre 2011.

Au Trait Bleu : 1, rue Joutx Aigues – M°Carmes – 31000 TOULOUSE

Tous les vendredis de12h30à 13h30

 

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Les séances débutent par un échauffement qui permet de rompre avec toutes les tensions tant physiques que mentales et de recentrer nos énergies. Il est composé de postures de Hatha Yoga, choisies parmi les propices à réveiller notre corps en douceur pour le préparer à effectuer l’enchaînement du Nrita et d’exercices respiratoires (pranayama).
Ensuite, les différentes postures de la chorégraphie sont détaillées et enchaînées sur des musiques traditionnelles indiennes.
Selon le rythme de chacun(e) des participant(e)s, une chorégraphie intégrale est achevée après plusieurs séances.
Pour celles et ceux qui veulent, une chorégraphie peut être proposée lors de spectacles (Forom des langues, ou autre…)
Si une musique vous inspire particulièrement, vous êtes bien sûr invité(e)s à faire vos proposition et nous verrons ensemble comment intégrer votre idée.
Ces séances peuvent ainsi devenir des moments d’échanges et de créativité.
Les séances de Nrita Yoga© seront ce que nous en ferons.
C’est là, le concept de la « Danse pure » : Nrita
Je compte sur vous !!!

PHIR MILENGE

Appelez France Fara au 06 36 99 1516

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 11:49
 

 

 
 
 

 

L’Association du Thé du Nord-Est, (NETA), une organisation de planteurs de thé dans l’Etat d’Assam (nord-est), a demandé au gouvernement de fédéral de faire du thé la boisson nationale indienne.


" Si le thé a pu être déclaré boisson nationale en Grande-Bretagne et en Chine, comme le jus de sucre de canne au Pakistan ou le whisky en Ecosse, pourquoi notre pays ne fait-il pas du thé sa boisson par excellence ? ", a demandé l’un des membres de la NETA, lors d’une réunion de l’organisation.


Vingt-cinq arguments ont été avancés afin de justifier cette demande, le plus important étant le fait que 85% des ménages indiens boit du thé, faisant ainsi de l’Inde le plus grand consommateur au monde. Les bienfaits de la culture du thé pour la croissance économique et le progrès social ont également été mis en avant, tout comme les vertus médicinales du breuvage.


L’industrie du thé dans l’Assam, qui existe depuis 180 ans, est le seul monopole que l’Etat ait réussi à maintenir. La production de l’Assam Tea Compny, représente plus de 51% de la production totale en Inde et 13% de la production mondiale, rapporte The Indian Express.


L’entreprise emploie 500 000 travailleurs permanents, 500 000 saisonniers, et un million de personnes en plus dans le domaine des services. Enfin, 50% des travailleurs sont des femmes, faisant de l’industrie le plus grand employeur de femmes en Inde, indique un membre du NETA.

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 11:47

 

 
 
 
 

Près de 20.000 personnes se sont réunies samedi sous une pluie insistante, dans le Stade olympique de Berlin, pour un rassemblement à l'initiative de Sri Sri Ravi Shankar, un des gourous indiens les plus populaires.

Les organisateurs avaient pour ambition de constituer "le plus grand camp de yoga au monde", au cours d'un "Festival mondial des cultures" sur deux jours, avec séances de yoga et de méditation, concerts et interventions publiques diverses.
Mais le très mauvais temps sur la capitale allemande a sensiblement réduit le nombre des participants.

Le mouvement "Art de vivre" ("Art of living") de Sri Sri Ravi Shankar - parfois surnommé "le gourou de la Joie"- espérait 70.000 personnes dans ce stade où le pape Benoît XVI doit célébrer la messe le 22 septembre pour quelque 50.000 fidèles.

Sri Sri Ravi Shankar, 55 ans et homonyme du célèbre musicien qui avait joué avec les Beatles, est l'un des maîtres spirituels indiens les plus populaires. Il a notamment développé des techniques inspirées de l'ancienne science indienne de la respiration (pranayama) pour mieux gérer le stress.

L'organisation de cet Indien intervient notamment auprès des victimes de catastrophes naturelles ou de terrorisme pour les aider à surmonter leurs traumatismes.

Son mouvement, qui a le statut d'ONG reconnue par de nombreuses organisations internationales, propose également du yoga dans les prisons.

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 11:12

Dans le cadre de sa "Saison Indienne" destinée à faire découvrir l'Inde et sa culture à travers plusieurs expositions, le Musée Guimet présente, au sein de ses collections permanentes, une mise en résonance des oeuvres contemporaines de Rina Banerjee.

Cette exposition intitulée "Chimères de l'Inde et de l'Occident" est également présentée comme s'inscrivant dans sa mission nouvelle définie en 2009, "La Fabrique contemporaine de l'art en Asie".

Celle-ci l'investit, à côté de sa vocation fondamentale consistant en la monstration de ses collections historiques qui concernent tous les arts et les civilisations du continent asiatique sur cinq millénaires, à l'exclusion toutefois de la période moderne et contemporaine, et en raison de l'émergence de l'Asie dans l'art contemporain, d'une mission d'ouverture sur les oeuvres contemporaines crées dans les nations asiatiques.

Avec les oeuvres de Rina Banerjee, il procède à une extension de son champ d'investigation.

En effet, contrairement, par exemple, à Subodh Gupta, icône de l'art contemporain indien et de l'art contemporain international qui vit en Inde mais comme le plasticien britannique d'origine indienne Anish Kapoor, qui lui aussi tient le haut du pavé de l'art contemporain, Rina Banerjee, artiste américaine d'origine indienne, est une artiste de la diaspora qui n'a, de surcroît, pratiquement jamais vécu en Inde.

Il est donc intéressant de constater la concrétisation de son inéluctable métissage culturel dans lequel les co-commissaires, Jacques Giès, président du Musée Guimet et de Caroline Arhuero, chargée d'études documentaires responsable de l'art contemporain audit musée, voient "l'occasion de porter un regard renouvelé sur les civilisations asiatiques et leurs relations complexes avec l'Occident" et d'apprécier comment "l'Occident, s'est parfois approprié les emblèmes des cultures autrefois colonisées, pour les transformer en une nouvelle iconographie populaire".banerjee23.jpg

Rina Banerjee, du bazar indien aux petites histoires inquiétantes : "Qu'est-ce que ça veut dire d'être Indien aujourd'hui à New York ?"

Le parcours de l'exposition, qui s'égrène sur plusieurs niveaux, commence par une pièce maîtresse considérée comme la meilleure introduction à l'oeuvre de Rina Banerjee : "Take me, take me... to the palace of love".

Une immense carcasse métallique recouverte de film transparent rose fluorescent représente un Taj Mahal de bazar en lévitation. A l'intérieur un fauteuil anglo-indien ancien est suspendu au dessus d'un globe terrestre.

Globe terrestre qui se retrouve entre les machoires acérées d'un crâne d'alligator qui constitue le pistil d'une efflorescence monstrueuse qui ressemble à une fleur de pavot, oeuvre qui clôt l'exposition et intitulée : "The world as burnt fruit - When empires feuded for populations and plantations, buried in colonial and ancient cuurrency a Gharial appeared from an inky melon hot with blossom sprang forth to swallow the world not yet whole as burnt fruit".

Tout est dit dans ce titre narratif extrêmement long, ce qui constitue d'ailleurs une constante chez Rina Banerjee qui raconte ainsi une histoire, souvent dramatique, monstrueuse et au sens elliptique, composant des mythologies personnelles et dans lesquelles il faut déceler des messages politiques dénonçant le post-colonialisme et les effets pervers de la mondialisation et militant en faveur d'une humanité nouvelle.

La production artistique de Rina Banerjee, ingénieur chimiste de formation qui s'est reconvertie dans l'art contemporain, repose sur un socle culturel atavique phagocyté par les codes stylistiques occidentaux notamment en ce qui concerne les sculptures-installations.

En effet, pour les dessins, dont la facture est très éloignée de ces dernières, leur trait naïf, leurs figures inspirées de celles du panthéon indien et leur polychromie pétulante révèlent l'ascendance indienne nonobstant le fait d'être réalisés sur un support déjà utilisé à une autre fin, peut-être des schémas de circuits électroniques, sans présenter toutefois une réelle intercation évidente, comme par exemple dans l'oeuvre de Pierre Alechinsky.

En revanche, pour les sculptures-installations, en parallèle au métissage culturel qui est inhérent à toute personne de la diaspora et de surcroît opéré selon un mode singulier et unique, Rina Banerjee procède à un véritable syncrétisme artistique.

Ainsi, au Nouveau réalisme, elle emprunte l'art de la récupération, du recyclage et du détournement qui conduisit à l'esthétique du déchet et qui anima également le pop art et qui s'intitule ressortit à "la mixité des médiums".

A signaler que les rutilants déchets utilisés par Rina Banerjee avec, en l'occurrence une prédilection pour les coquillages, ampoules, cornes, éventails de plumes et ailes d'oiseau, petits flacons et cranes d'animaux, ne portent pas vraiment de traces d'usage.

La plupart des oeuvres de Rina Banerjee sont inquiétantes non seulement par la récurrence d'éléments qui, en Occident, ont une connotation méphitique mais également par l'agressivité qui s'en dégage, qu'il s'agisse de monstres chimériques, d'hybridations métamorphiques et de figures féminines perturbées.

Difficile de ne pas penser à Louise Bourgeois face à l'effrayante "Winter's flower" (ainsi explicité par l'artiste "Matières premières issues de la mer et d'immondices, voire de souris exotiques, dévorées par un monde affamé de commerce, qui en a fait des fleurs ; camouflé, à déguster accompagné d'un riz blanc") ou à Niki de Saint Phalle face à l'arbre aux têtes de poupées qui a envahi une volière.

Conformes à un art contemporain qui est placé sous le signe du morbide et d'un monde ravagé par la guerre et la violence, ces installations revêtent une aspect plus sombre in situ à proximité d'oeuvres qui induisent la sérénité.

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 10:58

Déchirements indiens
aravind-adiga.jpg

Jeune écrivain indien déjà primé et largement traduit, Aravind Adiga tente d'encapsuler ici, dans une ville imaginaire (Kittur), tous les maux de son pays : la pauvreté (et la richesse), le système des castes, les conflits linguistiques et religieux, la vénalité, la brutalité, l'injustice. Sa description est rigoureusement agencée en sept "journées", elles-mêmes divisées en "heures" au cours desquelles les nombreux personnages se rencontrent et se déchirent. Ils couvrent toute la gamme sociale, du professeur au paria, de la prostituée au brahmane... Dans ce texte très - peut-être trop - travaillé, on retrouve la puissance descriptive déjà remarquée dans Le Tigre blanc (Buchet Chastel, 2008). Mais on s'interroge aussi sur le but poursuivi : tableau de l'Inde tout entière à partir d'un microcosme, ou simple étude de moeurs ?

d'Aravind Adiga, traduit de l'anglais (Inde) par Annick Le Goyat, Buchet-Chastel, 356 p., 21 €.



traduit de l'anglais (Inde) par Annick Le Goyat, Buchet-Chastel, 356 p., 21 €.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 12:26

mereteresa

 

Tribute to Mother Teresa : Nation marks Mother Teresa's 101st birth anniversary Today we join others in celebrating the birthday of Mother Teresa. Many happy returns of the day. She spent her life providing shelter to the needy and a sympathetic word to those suffering shall always be remembered. Had she been alive today she would have been 101 years old, but unfortunately she died at the ripe old age of 81years.

 

The living saint was born on 26th August 1910 in Skopje, Macedonia. She left this world on 5th September,1997. Mother Teresa was much appreciated by the world as she had received the Nobel Prize for Peace in 1979. Mother Teresa was probably one of the greatest women in the history of the world, who dedicated her entire life for serving humanity. An Albanian Catholic, Mother Teresa was not was not an Indian by birth but dedicated her life for the poverty stricken and grieved masses of India. Her selfless work towards the upliftment of the poverty stricken and down trodden is a glowing inspiration for all. Compassion, dignity and sympathy are the words that can describe Mother Teresa best and her every action was marked by these virtues.

 

Early Life of Mother Teresa Mother Teresa was born in Skopje, Macedonia (thenYugoslavia) on 26th August, 1910. Her original name was Agnes Goxa Bojaxiu and the youngest of the three siblings. She decided to work for the charity and at the age of 17 joined the catholic missionary as a nun. Later when she joined an Irish order, the Sisters of Loreto, she took the name Teresa. Teresa came to India in 1929, and on 24th May, 1931 she took her first religious vows as a nun. At that time Teresa taught geography and cathechism at the St. Mary`s School in Calcutta and was appointed the head mistress of the school in 1944. She was sent back to Darjeeling on being diagnosed with tuberculosis.

 

On the way back to Darjeeling in train she received what she called `the call within the call` and dedicated herself for missionary work following her departure from the Sisters of Loreto in 1948. Mother Teresa`s Social Services Mother Teresa soon became engaged with her charity work and received training on the basics of medicine from the Holy Family Hospital.

She developed a school in the slums for educating the poor children and also aided the poor of their sickness. She was joined in her effort by a group of voluntary helpers who initially rented a house for their selfless work. Later on October 7, 1950 Mother Teresa was granted permission from the Vatican to an order named as the Diocesan Congregation of the Calcutta Diocese which later came to be called as the Missionaries of Charity. The Missionaries of Charity which was set in motion with just 12 members now has thousands serving the poor.

 

With over 500 centres in more than 100 countries, the missionary runs AIDS hospices, orphanages, charity centres worldwide, and caring for disabled, aged, alcoholics, refugees, the blind, the poor and homeless and victims of floods, epidemics and famine in Asia, Africa, Latin America, North America, Poland, and Australia. In 1952 the Home for the dying was made available by the city of Calcutta. Mother Teresa also opened a hospice Shanti Nagar for the leprosy patients and Nirmala Shishu Bhavan for orphans and homeless children. In 1966 Mother Teresa founded the Missionaries of Charity Brothers.

Her missionaries outstretched to the corners of the world and established themselves in countries like Venezuela, Rome, Tanzania, Austria, Asia, Africa, Europe and the United States. Soon homes began to spring-up for drug addicts, prostitutes, battered women, orphanages and schools for poor children around the world. In 1985, Mother Teresa also developed hospice in New York for the AIDS victims. Mother Teresa travelled to far off countries to meet the needs of the destitute. She went to render service to the hungry in Ethiopia, radiation victims at Chernobyl, and earthquake victims in Armenia. Prizes and Honours For her selfless and devoted service for the deprived and underprivileged,

Mother Teresa won the most coveted and the prestigious Nobel Peace Prize and the Pope Jon XXIII in the year 1979.

 

She also received the Medal of Freedom, the highest US civilian award. She has been also bestowed with honorary US citizenship. For her extraordinary contribution to humanity she was bestowed with the Padma Shree award in 1962 and the Jawaharlal Nehru Award for International Understanding in 1969.

In 1980 she was honoured with India`s highest civilian award by the Indian government, the Bharat Ratna award. The Mother left the earthly abode on 5th September, 1997.


She was given a state funeral by the Indian Government in appreciation of her self-sacrificing service to the nation.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 12:19

 

 

Hommage à Mère Teresa : la Nation marque le 101ème anniversaire de la naissance de Mère Teresa Elle a passé sa vie à donner l'abri aux indigents et à ceux dans la souffrance. Si elle vivait encore aujourd'hui, elle aurait 101 ans, mais malheureusement elle est morte à l'âge de 81 ans.

La sainte est née le 26 août 1910 à Skopje, en Macédoine. Elle a quitté ce monde le 5 septembre 1997. Mère Teresa était aimée dans le monde entier. Elle avait d’ailleurs  reçu le Prix Nobel pour la Paix en 1979.

 

mereteresa


 Mère Teresa était probablement une des plus grandes femmes de l'histoire du monde, qui a consacré sa vie entière au service l'humanité. Catholique albanaise, Mère Teresa n'était pas Indienne de naissance, mais elle a consacré sa vie pour la population la plus pauvre d’Inde.

La compassion, la dignité et la sympathie sont les mots qui peuvent décrire le mieux Mère Teresa et chacune de ses actions a été marquée par ces mêmes vertus.


Son véritable nom était Agnes Goxa Bojaxiu. Elle était la plus jeune dans une famille de trois enfants. Elle a décidé de s’engager dans des œuvres de bienfaisance à l'âge de 17 ans. Elle rejoint alors une mission catholique et devient religieuse. Plus tard quand elle intègre une communauté irlandaise, les Sœurs de Loreto, elle prend le nom Teresa.

Teresa est arrivée en Inde en 1929 et le 24 mai 1931 elle y prend ses premiers vœux religieux. À ce moment-là Teresa enseigne la géographie et catéchisme à l'école Ste. Mary de Calcutta et en est nommée directrice en 1944. Elle est ensuite envoyée à Darjeeling en lors d’une épidémie de tuberculose. C’est dans le train pour Darjeeling qu'elle a reçu ce qu'elle appelait « l'appel dans l'appel » et qu’elle se consacre entièrement au travail de missionnaire après avoir quitté les Sœurs de Loreto en 1948.


Mère Teresa  se forme à la médecine à l'Hôpital de la Sainte Famille.

Elle crée des écoles dans les bidonvilles pour instruire les enfants pauvres et aider les malades. Elle est rejointe dans ses efforts par un groupe d'aides volontaires. Au début, elles louent  une maison pour leur travail bénévole. Plus tard, le 7 octobre 1950, le Vatican lui accorde le droit de créer son propre ordre religieux qu’elle appelle la Congrégation Diocésaine de Calcutta qui sera ensuite connu sous le nom des Missionnaires de la Charité en 1966.


Les Missionnaires de la Charité, qui débuté avec uniquement 12 membres, sont maintenant des milliers au service des plus déshérités. Il y a maintenant plus de 500 centres dans plus de 100 pays, des hospices pour les malades du sida, des écoles de missionnaire, des orphelinats, etc.  Les œuvres de charité se concentrent autour des handicapés, des personnes âgées, des alcooliques, des réfugiés, des aveugles, des pauvres et des sans abri mais aussi des victimes d'inondations, d’ épidémies et de la famine en Asie, en Afrique, en Amérique Latine, en Amérique du Nord, en Pologne et en Australie.

 En 1952, Mère Teresa décide de s'occuper des mourants et demande un lieu à la mairie de Calcutta, qui lui offre un local à Kaligat proche du temple à la déesse hindoue Kāli. Mère Teresa ouvre aussi un hospice Shanti Nagar pour les lépreux et un hospice Nirmala Shishu Bhavan pour les orphelins et les enfants sans abri.

Bientôt elle crée des maisons pour les toxicomanes, les prostituées, les femmes battues, des orphelinats et des écoles pour les enfants pauvres, dans le monde entier.


En 1985, la Mère Teresa crée l'hospice de New York pour les malades du sida.

Elle va en Ethiopie lors de la famine, elle va rencontrer les victimes des radiations à Tchernobyl et les victimes du tremblement de terre en Arménie.


En 1969 les missionnaires de la Charité sont reconnues de droit pontifical. En 1971 Mère Teresa reçoit le prix Jean XXIII du pape Paul VI, ce qui marque le début de la reconnaissance mondiale de son œuvre.

Le 17 octobre 1979, Mère Teresa reçoit le prix Nobel de la Paix qu'elle accepte « au nom des pauvres ». Elle reçoit aussi la Médaille de la Liberté, la récompense civile américaine la plus haute. On lui accorde alors la citoyenneté américaine honoraire. Pour sa contribution extraordinaire à l'humanité elle se voit accordé le Padma Shree en 1962 et par Jawaharlal Nehru, la Récompense  de la Compréhension Internationale en 1969. En 1980 elle est honorée par l'Inde en recevant la récompense civile la plus haute par le gouvernement indien, le Bharat Ratna.


En 1989, Mère Teresa est victime d’un arrêt cardiaque, et elle décide de démissionner de la charge de supérieure des Missionnaires de la Charité. Elle est cependant réélue en 1990. Elle continue ses voyages malgré sa santé fragile, et fonde une maison en Albanie, pays de sa naissance. En décembre 1991 elle est de nouveau victime d’un arrêt cardiaque, elle se repose mais reprend ses visites dans le monde entier, cherchant à fonder en Chine.

Mère Teresa a une tumeur à l'estomac. Le 5 septembre 1997, elle est amenée d'urgence à l'hôpital ; c'est vers 14h30 qu'elle décède des suites de cette tumeur.

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 18:01

Auteur : NICOLAS BOERO, PHILIPPE GOUGLER, FRANÇOIS GALL
Durée : 52 minutes

Realisateur : NICOLAS BOERO
Production : STEP BY STEP PRODUCTIONS
Participation : FRANCE TÉLÉVISIONS

Prochaine diffusion :
jeudi 25 août 2011 à 21:34 sur France 5

Le Resume :

Voyager en train est la garantie de recevoir de plein fouet le choc culturel et spirituel propre à l'Inde.

A Delhi, Philippe Gougler tombe sur un mausolée musulman en plein milieu d'une gare. Les fidèles s'y retrouvent entre deux trains.

Après un passage au somptueux Taj Mahal, Philippe pousse les portes d'un temple sikh pour voir comment les fidèles préparent chaque jour un gigantesque repas auquel tout le monde est convié.

Philippe poursuit son voyage à Gwalior et monte à bord d'un incroyable train miniature qui sillonne encore la région. Non loin de là, il rencontre un moine Jain qui a renoncé à tout ce qu'il possède.

Enfin Philippe prend un train à Bénarès, ville sacrée qui accueille chaque jour des milliers de pèlerins.

Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants.
MOTS CLES

EN LIGNE :
http://documentaires.france5.fr/documentaires/des-trains-pas-comme-les-autres/inde-du-nord

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 16:55

À sa naissance, son père déclara magnifiquement: «Il s'appelera Robindra, le soleil. Comme lui, il ira par le monde et le monde sera illuminé».  Raymond Veisseyre
Biographie
« Rabindranath Tagore naquit le 7 mai 1861. Vers la fin du XVIIe siècle, ses ancêtres avaient quitté leur terre natale pour s'établir à Govindpur, l'un des trois villages qui plus tard devaient constituer Calcutta. Avec le temps, la famille Tagore qui prospérait dans les affaires et la banque, acquit des biens et des intérêts commerciaux considérables; en effet, elle avait tiré des profits considérables de la puissance croissante de la British East India Company. Le grand père de Rabindranath, Dwarkanath Tagore, vivait luxueusement et brava l'interdit religieux hindou de l'époque pour voyager en Europe, tout comme son contemporain, Rammohan Roy, le réformateur social et religieux du XIXe siècle.

Roy lança en 1828 un mouvement de réforme religieuse qui devint célèbre sous le nom de Brahma Samaj. Le grand-père de Rabindranath soutint Roy dans les efforts qu'il déployait pour réformer la société hindoue et le fils de Dwarkanath, Devendranath Tagore, devint, lui aussi, un ardent partisan du mouvement Brahma Samaj. Pour en encourager la propagation, il créa en 1863 un centre de méditation où l'on pouvait séjourner sur des terres qu'il possédait à environ 150 km de Calcutta, en un lieu appelé Santiniketan, le «havre de paix». Bien que profondément ancrée dans les traditions hindoues et musulmanes, la famille de Tagore contribua généreusement à l'introduction en Inde d'un enseignement de type occidental, en particulier à la création d'établissements où l'on pouvait étudier les sciences et la médecine. Toutes ces circonstances expliquent l'attitude qui devait être celle de Rabindranath Tagore à l'égard de la vie : respect de la tradition et goût de l'innovation.

Le père de Rabindranath était l'une des figures marquantes d'une société bengali qui s'éveillait à elle-même. Il avait fréquenté pendant un certain temps l'école anglo-hindoue de Rammohan Roy dont le caractère, les idéaux et la piété l'avaient fortement influencé.

Devendranath Tagore était versé dans les philosophies occidentales et, bien que profondément religieux, n'acceptait pas tous les préceptes de l'hindouisme. Il devait avoir une profonde influence sur la façon de penser de son fils et sur son comportement dans la vie.

Rabindranath était le quatorzième enfant de la famille. Ses frères et sœurs étaient poètes, musiciens, dramaturges, romanciers, si bien que la musique et la littérature régnaient dans la maison des Tagore. La famille s'intéressait aussi à diverses activités à l'échelon national. À l'époque de la naissance de Rabindranath, le Bengale était le théâtre d'importantes transformations. Iswar Chandra Vidyasagar avait essayé de changer la situation des femmes dans la société. À côté des écoles traditionnelles dispensant un enseignement en sanscrit, on créait des écoles où les cours étaient donnés en anglais. Vidyasagar avait ouvert dans différentes localités du Bengale – pratiquement sans aucun soutien des pouvoirs publics - des écoles dans lesquelles l'enseignement se faisait en bengali. Il avait aussi créé un centre pour former les maîtres de ces écoles. Rabindranath fréquenta l'une de ces écoles et, comme il le dit lui-même, y acquit son amour de la langue et de la littérature bengalis. Il fut également envoyé dans un certain nombre d'écoles anglaises, mais l'enseignement lui déplut et, de surcroît, il ne souhaitait pas qu'il lui fût dispensé dans une langue étrangère.

Vers l'âge de quatorze ans, il abandonna progressivement la scolarité de type formel et poursuivit ses études chez lui, travaillant seul ou avec l'aide de précepteurs dans différentes disciplines; il eut aussi des professeurs de lutte, de musique et de dessin. La forme que prirent ses premières années d'études devait laisser en lui une marque profonde (2).

Lorsque Rabindranath eut douze ans, son père l'amena au centre de méditation de Santiniketan, créé en 1863. Pendant le bref séjour qu'ils y firent, Devendranath donna à son fils des leçons de sanscrit et d'astronomie, et lui enseigna les Écritures qui formaient la base de sa religion réformée. Les leçons terminées, Rabindranath était libre de vagabonder par monts et par vaux. Le programme resta le même lorsque le père et le fils poursuivirent leur voyage pour demeurer quelque temps à Dalhousie, au pied de l'Himalaya: là aussi, l'exploration des montagnes et des forêts succédait aux leçons de sanscrit, de littérature anglaise et de religion. Après la vie citadine de Calcutta, cette communion avec la nature fut une révélation.

Les liens étroits et affectueux qui s'instaurèrent entre le maître et l'élève étaient, eux aussi, complètement nouveaux. C'est cette expérience d'enfant - celle d'un élève suivant avec enthousiasme les leçons d'un noble professeur, son père, dans un cadre plein d'agrément - qui amena Rabindranath à créer une école à Santiniketan, en 1901.

En 1878, lorsque Rabindranath eut dix sept ans, son père l'envoya étudier à Londres car il le destinait à la fonction publique indienne ou à la profession d'avocat. Rabindranath passa l'examen de fin d'études secondaires (matriculation) puis s'inscrivit à University College, à Londres. Il en vint à aimer ses cours de littérature anglaise et prit plaisir à découvrir la vie sociale et la musique occidentale. Pourtant, il rentra brusquement chez lui au bout de dix huit mois sans avoir terminé ses études. Il avait toutefois acquis le sentiment que la nature humaine était peut-être partout la même.

De retour en Inde, il poursuivit seul son éducation et exerça ses talents créateurs d'écrivain et de musicien. Son recueil de poèmes en bengali intitulé Sandhya Sangeet (Chants du soir) parut en 1882. C'est à peu près à cette époque qu'il eut une sorte d'expérience mystique, au cours de laquelle il perçut l'unité de tout ce qui existe, lui-même étant partie intégrante de ce tout. La même année, il écrivit son célèbre poème Nirjharer Swapna Bhanga (Le réveil de la source) et prit conscience de son talent particulier de poète. De 1884 à 1890, il publia plusieurs volumes de poèmes et quantité d'oeuvres en prose – articles, critiques, pièces de théâtre et romans. Tagore se maria à vingt trois ans. Déjà, tout en poursuivant ses travaux littéraires, il avait commencé à partager les responsabilités religieuses de son père. En 1890, il se rendit pour la deuxième fois au Royaume-Uni, mais revint au bout d'un mois pour s'occuper des propriétés familiales.

Cette responsabilité lui apporta de nouvelles sources d'inspiration. Jusque-là, ses travaux littéraires avaient surtout été des oeuvres d'imagination, mais il commençait maintenant à acquérir une expérience directe et intime de la vie misérable des paysans pauvres au Bengale. Cette nouvelle expérience transparaît dans Galpaguccha (Un bouquet d'histoires, 1900) ainsi que dans les nombreuses lettres qu'il écrivit à sa nièce, publiées par la suite sous le titre de Chhinnapatra (Lettres déchirées) et Chhinnapatravali (Collection de lettres déchirées), et qui sont considérés comme des oeuvres maîtresses de la littérature bengali, tant par leur style que par la manière dont la campagne bengali y est décrite.

Tagore était accablé par la misère économique, sociale et politique des paysans. Voici ce qu'il écrivit plus tard à ce propos:

Nos prétendues classes responsables vivent dans l'aisance parce que l'homme ordinaire n'a pas encore compris sa situation. Voilà pourquoi le propriétaire le bat, le prêteur sur gages le tient à la gorge, le contremaître le maltraite, l'agent de police l'escroque, le prêtre l'exploite et le magistrat lui fait les poches (3).

Tagore était convaincu que l'on ne changerait pas cette situation en faisant appel aux sentiments religieux du propriétaire, de l'agent de police ou du prêteur sur gages. Dans la société, ce n'est pas la charité qui fait loi mais la nécessité. Il faut donc avant tout que les êtres perçoivent le lien qui fait d'eux une société. S'il est une voie qui peut conduire à cette prise de conscience, c'est l'éducation. Tagore comprit, à partir de sa propre expérience des attitudes des paysans et de leur comportement social, que la force ne pourrait être engendrée que dans une société villageoise autonome, prenant elle-même les décisions la concernant et déterminant son propre rythme de croissance. Il n'a cessé de revenir dans différents contextes sur ce thème de l'autosuffisance locale, des initiatives locales, de l'encadrement et du gouvernement locaux centrés sur la coopération. Tel pourrait être le point de départ d'une réorganisation de la société rurale fragmentée de l'Inde, d'une vie meilleure. Tagore savait que l'éducation et les conseils de village ou Panchayats étaient les seuls instruments existant du changement économique et social, et que les villageois auraient besoin d'aide extérieure, sous diverses formes, pour accomplir ce changement. Selon ses propres termes: «La pauvreté naît de la désunion, et la richesse de la coopération. Quel que soit l'angle sous lequel on se place, telle est la vérité fondamentale de la civilisation humaine (4)».

Jeune propriétaire terrien administrant les biens de sa famille, Tagore en vint à comprendre comment l'éducation et la coopération pourraient transformer la vie rurale et se mit à réfléchir aux problèmes de l'éducation. Parlant en public des «vicissitudes de l'éducation (5)», il plaida passionnément pour l'utilisation de la langue maternelle. C'est aussi de cette époque que datent ses débuts dans l'enseignement. Il créa une école à Seliadah, où se trouvait son domaine, et y envoya ses propres enfants. Les élèves s'y familiarisaient avec diverses disciplines, dont l'anglais qu'enseignait un professeur anglais. Tagore commença aussi à installer des coopératives, des écoles et des hôpitaux dans les villages situés sur ses terres et s'efforça d'introduire de meilleures méthodes d'agriculture et d'élevage. Il poursuivait en même temps son oeuvre littéraire. Tagore a appelé cette période le Sadhana - préparation, réflexion, austérité et auto-éducation en vue d'une vie sociale active. Il vivait soit à Seliadah, soit sur son bateau sur la rivière Padma, visitant les villages, parlant aux habitants et les écoutant parler de leurs difficultés. C'est ce qu'il apprit alors qui servit de base à ses expériences ultérieures dans le domaine de l'éducation.

Il quitta Seliadah en 1901 pour s'établir à Santiniketan où, avec le consentement de son père, il créa un pensionnat. L'école brahamacharyashram (ou ashram) fut inaugurée le 22 décembre 1901. Elle n'avait que quelques élèves – dont le propre fils de Rabindranath Tagore - et un nombre égal d'enseignants. Maîtres et élèves vivaient ensemble dans un cadre naturel, acceptaient la règle de l'austérité, et travaillaient souvent avec leurs mains. Sur les cinq enseignants, trois étaient chrétiens, dont deux catholiques, et le troisième était le professeur d'anglais du fils de Tagore à Seliadah. Choqués par cette situation, les Hindous orthodoxes se tinrent à l'écart. Les élèves ne payaient pas de droits de scolarité, Tagore lui-même prenant toutes les dépenses à sa charge. L'ashram se développa avec le temps, à mesure que la réputation du poète grandissait.

La vie à Santineketan laissa sa marque sur le travail littéraire de Tagore. Il raconta l'Inde d'hier et d'aujourd'hui et exalta la noblesse de l'abnégation. Il publia aussi des romans plus réalistes tels que Choker Bali [Vision d'horreur] (1901), Naukadubi [L'épave] (1903) et Gora (1910). Il était à la recherche de l'Inde éternelle qui crée l'unité dans une étonnante diversité de races, de cultures et de religions.

En 1912, Tagore repartit pour le Royaume-Uni. Certains de ses poèmes et ses écrits, déjà traduits en anglais, avaient retenu l'attention du célèbre peintre anglais, Sir William Rothenstein, ainsi que du poète W.B. Yeats. Tagore fit une telle impression sur les écrivains et intellectuels britanniques qu'il fut immédiatement accepté comme un grand poète et l'un des leurs. Il reçut le prix Nobel de littérature en novembre 1913 et revint en Inde après un séjour aux États-Unis d'Amérique, où il donna la série des conférences Sadhana (L'accomplissement de la vie, 1913). En 1916, Tagore repartit, pour le Japon, puis pour les États-Unis, donnant des conférences qui devaient par la suite être publiées en deux volumes sous les titres de Nationalism [Nationalisme] et Personality [Personnalité] (1917).

Cette expérience internationale fit naître en lui une nouvelle idée: il devait mettre son pays en contact avec le reste du monde. Il sentait qu'un nationalisme étroit et excessif conduisait les hommes et les pays sur la voie du conflit, et qu'une institution devait avoir pour rôle de mettre en lumière l'unité des cultures du monde et des courants de connaissance. Pour lui, Santiniketan était cette institution et déjà, envisageait la création de Visva Bharati, centre international de culture et d'études humanistes. La première pierre de Visva Bharati fut posée le 24 décembre 1918. Une autre institution, appelée Sri Niketan, fut créée en 1921 (6).(...) Le poète mourut en 1941.»

Notes

(2) Rabindranath Tagore, «My School» [Mon école], dans: Personality, Londres, Macmillan, 1917. On trouvera un récit détaillé de ses premières années d'école dans: Souvenirs, Paris, Nouvelle revue française, 1924 (traduction de Jivan Simiti); et dans Souvenirs d'enfance, Paris, Gallimard, 1985 (traduction de Chhelebela).
(3) R. Tagore, Social Work [Travail social], 1915; traduit en anglais par B.N. Ganguli pour le Séminaire sur «Le facteur humain dans la croissance de l'économie rurale», dans Visva Bharati Quarterly (Santiniketan), vol. VII, 1961, p. 19 à 30.
(4) Ibid.
(5) R. Tagore, «Shiskar Herpher» (1892) dans Siksha [Collection d'essais sur l'éducation], Visva Bharati, 1990, p. 17 à 19, paru en français sous le titreR. Tagore, vers l'homme universel, Paris, Gallimard, 1986.
(6) K. Kripalani, Rabindranath Tagore: a Biography [Biographie de Tagore], Santiniketan, Visva Bharati; B. Chandhusi et al. (dir. publ.), Introduction to Tagore [Introduction à Tagore], Santiniketan, Visva Bharati, 1982; Bhabatosh Dutta, A Short Biography [Biographie sommaire], Santiniketan, Visva Bharati


Source: Narmadeshwar Jha, Rabindranath Tagore (1861-1941), Perspectives: revue trimestrielle d'éducation comparée (Paris, UNESCO: Bureau international d'éducation), vol. XXIV, n° 3/4, 1994 (91/92), p. 631-648.

 

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